En trois sets et deux heures et demie, Carlos Alcaraz est venu à bout de Novak Djokovic lors de la finale de Wimbledon. L’Espagnol a remporté son quatrième du titre du Grand Chelem, parvenant à faire mieux que Roger Federer, Rafael Nadal et Novak Djokovic au même âge. Lors de leur poignée de main au filet après la rencontre, le Serbe a qualifié l’Espagnol de Titan.
Carlos Alcaraz, 21 ans, est en train de marquer l’histoire du tennis. A son jeune âge, il compte déjà une victoire à l’US Open en 2022, deux victoires à Wimbledon en 2023 et 2024 et un sacre à Roland-Garros en 2024. Par deux fois, à chaque fois à Wimbledon, il a dû battre Novak Djokovic et les deux sont en train de se créer une relation particulière.
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— le10sport (@le10sport) July 16, 2024
«Alcaraz m’a surpassé»
En conférence de presse après la rencontre, Novak Djokovic dressait un inquiétant bilan : « Je ne pense pas, honnêtement. On peut toujours analyser le match après coup et «J’aurais pu faire ceci ou cela. » Globalement, je me suis senti inférieur sur le terrain. C’est tout. Il a joué tous les coups mieux que moi. Je ne pense pas que j’aurais pu faire quelque chose de plus. Essayer de me motiver, oui. Faire participer le public… C’est ce qui s’est passé dans le troisième set. Cela m’a permis de m’activer un peu. Mais il ne me laissait pas beaucoup de points gratuits sur mon service. Il jouait avec beaucoup de variété. Je ne l’avais jamais vu servir de cette façon, à 219 km/h… Peut‐être que j’ai raté quelque chose dans ce tournoi, mais je ne l’ai jamais vu servir aussi fort. Il a dû avoir une très bonne journée d’entraînement au service hier (samedi). Oui, dans l’ensemble, il m’a vraiment surpassé. »
«Djokovic m’a dit : Titan, féliciations»
Dans des propos rapportés par We Love Tennis, Carlos Alcaraz révèle les mots de Djokovic à son égard après la rencontre : « Lorsque je l’ai vu pour la première fois à Wimbledon cette année, et qu’il avait un problème au genou, nous avons plaisanté et je lui ai dit qu’il était Superman, qu’il était un Titan. Depuis, à chaque fois que nous nous sommes rencontrés ici, il m’appelait ‘Titan’. Et lorsque je suis allé le saluer au filet après la balle de match il m’a dit : ‘Titan, félicitations, tu le mérites’. Après, je ne me souviens pas de grand‐chose d’autre. »