Un mois à peine après son retour à la compétition, Kim Clijsters décroche l'US Open. Une belle histoire pour la jeune maman mais un come-back qui soulève quelques interrogations quant à la compétitivité du tennis féminin.
L'image est rafraîchissante. A la fin de la cérémonie officielle, Kim Clijsters est rejointe par son mari et par sa petite fille de 18 mois. Jada s'amuse sur le Arthur Ashe Stadium, trophée en main. Voilà pour les beaux clichés. Mais cette victoire, la première pour une mère depuis Evonne Goolagong Cowley à Wimbledon en 1980, est aussi enthousiasmante qu'inquiétante pour ses adversaires.
Comment expliquer ainsi que la Belge puisse remporter un Grand Chelem lors de son troisième tournoi de reprise ? Qui plus est en dominant les s'urs Williams ou encore Marion Bartoli, des joueuses censées être mieux préparées. Même la Belge se montre surprise par un retour aussi fracassant : «C'est un rêve éveillé. Je pensais que les premiers tournois me serviraient d'entraînement pour 2010 et voilà que je gagne l'US Open, quatre ans après l'avoir remporté pour ma dernière participation.» Une déclaration qui pourrait inspirer sa compatriote Justine Henin à qui l'on prête des envies de retour.