Rafael Nadal réalise un époustouflant début de tournoi à Monte-Carlo avec seulement 2 jeux perdus en deux matchs. De quoi faire paniquer son adversaire en quarts, Juan Carlos Ferrero, qui a souffert face Jo-Wilfried Tsonga.
Monte-Carlo, c’est chez Nadal. Le Majorquin déclarait même l’an dernier que ce tournoi était probablement son préféré devant même Roland-Garros. Les chiffres lui donnent raison avec 5 titres de rang sur le Rocher et désormais 29 victoires de suite. En manque de confiance, l’Espagnol avant ses retrouvailles avec la terre battue, lui qui n’a plus remporté le moindre tournoi depuis mai 2009 ? Demandez leurs avis à Thiemo De Bakker et Michael Berrer.
Le Néerlandais a pris un aimable 6/1 6/0 mercredi face à la tornade majorquine en 59 minutes. On s’attendait à une opposition un poil plus consistante en 8es de finale avec l’Allemand, 50e mondial, qui venait de sortir Juan Monaco. Mais Berrer a commis l’erreur de dominer l’un des meilleurs amis de Nadal sur le circuit. La punition a été donnée en 54 minutes pour autant de jeu concédé (6/0 6/1). De tels scores ne donnent même pas envie de se moquer de son nouveau short rayé qui utilise cette fois des bandes bleues fluo sur fond blanc. Avant même que Jo-Wilfried Tsonga et Juan Carlos Ferrero s’affrontent l’honneur de le défier, Nadal avait déjà remporté la bataille psychologique de ce quart à venir.
La fraîcheur physique sera également en faveur du Majorquin. Juan Carlos Ferrero a lutté pendant plus de deux heures pour se débarrasser de Jo-Wilfried Tsonga (6/1 3/6 7/5). Défaite contrastée pour le Manceau. Totalement absent lors de la première manche, le numéro 1 Français a ensuite soutenu la comparaison face à l'ancien vainqueur de Roland-Garros revenu à un excellent niveau de jeu. Un revers plutôt encourageant donc pour son premier tournoi sur terre battue de la saison.