Tennis : «Un peu dur pour moi», la révélation de Djokovic sur Nadal et Federer
La rédaction

Novak Djokovic est déjà considéré comme l'un des plus grands joueurs de l'histoire du tennis. Son palmarès parle pour lui (22 titres du Grand Chelem remportés) et le Serbe ne semble pas prêt à lâcher sa raquette. Privé d'Indian Wells à cause de sa non-vaccination contre le Covid-19, Novak Djokovic s'est remémoré ses débuts difficiles, au milieu d'une rivalité légendaire : celle entre Rafael Nadal et Roger Federer.

Novak Djokovic débutera Roland-Garros avec la ferme intention de marquer un peu plus l'histoire du tennis et de devenir seul le recordman de victoires lors des tournois du Grand Chelem. Pour l'instant, il partage ce record avec Rafael Nadal (22 titres chacun). Dans un entretien accordé à CNN, le numéro 2 mondial évoque le cheminement difficile qu'il a dû faire pour se frayer une place entre Federer et Nadal.

« Cela a été un peu dur pour moi de me faire ma place »

Novak Djokovic s'est remémoré ses débuts sur le circuit du tennis, quatre ans après Federer et un an après Nadal : « Au début de ma carrière professionnelle, quand j'ai commencé à percer, on ne parlait que de Roger Federer et Rafael Nadal sur le circuit masculin. Leur rivalité était centrale. On parlait de leur jeu opposé, de leurs matchs épiques. Cela a été un peu dur pour moi de me faire ma place. J'ai dû travailler, travailler et réussir de grandes choses pour être considéré, être accepté dans le club de ces deux joueurs. Cela a vraiment été un honneur de faire partie de leur ère. »

« J'étais contrarié de jouer en même temps qu'eux mais... »

Si au début c'était compliqué pour Djokovic, cette rivalité partagée à trois lui a servi à devenir meilleur : « À un moment donné, j'étais vraiment contrarié de devoir jouer en même temps qu'eux. Mais aujourd'hui avec le recul et le regard sur tout ce que j'ai vécu avec ces grands joueurs, j'en suis reconnaissant car ils ont fait de moi le joueur que je suis aujourd'hui. Ils m'ont rendu plus fort mentalement et physiquement. Mon jeu a progressé grâce aux matchs que nous avons joué et surtout les matchs perdus. Ils m'ont fait douter, souffrir et m'ont fait réfléchir en profondeur avec mon équipe à comment être le meilleur sur le court. »

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