A l'aube de Roland-Garros, le dernier Masters 1000 sur terre battue a livré ses enseignements et l'affiche de la finale oppose deux joueurs que l'on n'attendait pas forcément : Alexander Zverev et surtout Nicolas Jarry. Le numéro 5 mondial ne réalisait jusque-là pas une saison extraordinaire et il a tout mis en place pour atteindre une nouvelle finale en Masters 1000. Il sera le favori face au Chilien, 24ème joueur mondial cette semaine, qui découvre ce niveau-là pour la toute première fois.
Si Alexander Zverev est un joueur que l'on a souvent vu ces dernières années, l'Allemand retrouve des couleurs au bon moment. En effet, quand les meilleurs joueurs du monde affichent une forme inquiétante, le numéro 5 mondial aura l'occasion de marquer un peu plus les esprits une semaine avant Roland-Garros. Il affrontera en finale un nouveau venu, Nicolas Jarry, qui en a surpris plus d'un ces derniers jours. Jusqu'à réaliser un nouveau gros coup ?
Zverev, le bon timing
Numéro 5 au classement ATP, Alexander Zverev a déjà connu une carrière exceptionnelle depuis son arrivée sur le circuit. Désigné parmi les meilleurs joueurs de sa génération, il ne lui manque plus qu'à gagner un titre en Grand Chelem. En cas de victoire à Rome ce dimanche, il s'ouvrira peut-être la voie de la meilleure des manières puisqu'il monterait de quelques crans dans la hiérarchie des favoris à Roland-Garros.
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6ème titre en Masters 1000 ?
S'il n'a pas encore gagné en Grand Chelem, Alexander Zverev a vraiment marqué de son empreinte certains Masters 1000. A commencer par Rome puisqu'il a gagné le tournoi quand il avait 20 ans en 2017. Une victoire dimanche serait synonyme de sixième titre à ce niveau. « C’est drôle, l’Italie est l’un des trois pays où j’ai le plus de soutien. J’ai l’impression d’être italien quand je joue ici. Je reçois tellement d’amour, tellement d’énergie de la part du public, tout le temps. Les Italiens sont un public de fous, et j’aime ça. J’aime l’énergie. J’aime quand ils sont bruyants. Et quand ils sont pour vous, c’est encore mieux. Je ne remplacerai pas Jannik (Sinner), mais peut‐être que pour cette semaine, s’ils peuvent le voir comme ça, j’en suis heureux » dit celui qui a vécu une promenade de santé avant sa demi-finale, remportée dans la douleur déjà face à un Chilien, Alejandro Tabilo.
La surprise Jarry ?
A 28 ans, Nicolas Jarry connaît la plus belle semaine de sa carrière. Le Chilien, à l'aise sur terre battue, a été inspiré par les exploits de son compatriote Tabilo, tombeur de Novak Djokovic plus tôt dans le tournoi. En s'imposant en demi-finales sous les yeux de son grand-père Jaime Fillol, ex-14ème mondial, l'émotion était au rendez-vous. Peut-être que la consécration aura lieu ce dimanche. « Mon grand‐père est l’une des raisons pour lesquelles je joue au tennis. Je sais qu’il apprécie, c’est une surprise pour lui d’être ici, une surprise que je réussisse si bien dans ce tournoi. C’est quelque chose de très spécial pour lui » déclare le Chilien. Il est mené 4 victoires à 2 dans les confrontations mais il a gagné la dernière sur terre battue.