Tennis : Nadal, Murray, Djokovic… Tsonga évoque ses souvenirs de l’Open d’Australie 2008 !
Jean-Guillaume Daunizeau

Jo-Wilfried Tsonga se confie sans détour sur ses beaux souvenirs acquis lors de l'Open d'Australie en... 2008.

Encore inconnu aux yeux de nombreux amoureux du tennis début 2008, Jo-Wilfried Tsonga s’était fait un nom en disposant d’Andy Murray au premier tour (7-5, 6-4, 0-6, 7-6), puis de RafaelNadal en demi-finale de l’Open d’Australie (6-2, 6-3, 6-2). Le Français s’était finalement incliné face à NovakDjokovic pour le titre (6-4, 4-6, 3-6, 5-7). Le Manceau, dans des propos accordés au Figaro, revient sans détour sur cette campagne à Melbourne.

« J’étais insouciant, jeune, libre, et plein d’énergie »

« Ma victoire contre Murray ? En 2008, j’étais insouciant, jeune, libre, et plein d’énergie. Je bats Murray, je m’ouvre le tableau et ça me met en confiance. Si je devais retenir un match référence, c’est bien celui-là. On joue en plein cagnard. À la fin du 4e set, on est épuisé tous les deux. Je termine le match avec des crampes. Ma demie contre Nadal ? Battre Nadal sur dur, c’était un exploit. C’est plus la manière qui a fait que beaucoup de gens considèrent que c’est le meilleur match de ma carrière. Contre Nadal, j’avais fait le match parfait dans l’exécution et dans la réussite. Elle était insolente (5 balles de break converties sur 7). Je faisais des choses qui aujourd’hui ne passeraient peut-être pas. Mais ce soir-là, ça passait. Un an auparavant j’étais 250e mondial. Entrer dans le top 100, c’était déjà un rêve. Alors battre le numéro deux mondial en demi-finale de Grand Chelem, je n’étais pas encore prêt à cela. Djokovic ? Je regrette de ne pas avoir été dans un 5e set en finale. À l’époque, physiquement, j’avais l’impression d’avoir le dessus sur lui. J’étais nerveux, mais tout le monde est nerveux avant une finale de Grand Chelem. Spécialement quand c’est ta première. Je fais un bon premier set et un deuxième correct. Il joue bien. Tout est accroché. Il y a match. Après, c’est le tennis. Ça se joue sur un rien. J’ai une balle pour le breaker à 5-5 au 4e. J’ai un passing à tirer. Il choisit le bon côté… », admet Jo-Wilfried Tsonga.

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