Tennis : Le règlement ultra strict lors d'une suspension
Alexis Poch -
Journaliste
Titulaire d'un Master en journalisme sportif, je suis tombé amoureux du tennis dès l'enfance et j'ai toujours aimé lire les belles histoires de ce sport. Aujourd'hui, je souhaite les raconter, profiter de ma passion à fond et être au plus proche des as du circuit.

Récemment, une affaire de dopage a éclaté dans le monde du tennis et concerne Mikael Ymer, 56ème mondial. Le Suédois, qui réalisait la meilleure saison de sa carrière, a reçu une suspension de 18 mois après avoir manqué trois contrôles en l'espace d'un an, une décision qu'il conteste forcément. Par le passé, ils sont nombreux à avoir écopé d'une suspension pour le même cas ou même après un contrôle positif et il faut bien dire que la route est très longue pour revenir dans l'élite.

Apprécié par ses pairs sur le circuit en raison de son éthique de travail et sa sympathie, Mikael Ymer doit malheureusement observer une longue période d'absence en raison d'une petite erreur qui coûte cher. En effet, il a expliqué avoir manqué un contrôle à cause d'un changement d'hôtel au dernier moment lors d'un tournoi en France mais c'est surtout la durée de la suspension qui a fait débat sur les réseaux sociaux. Désormais, le Suédois va connaître une longue période de galère.

Un règlement très strict

En plus de ne pas pouvoir jouer au tennis au niveau professionnel, Mikael Ymer serait a priori autorisé à s'entraîner seulement sur des courts privés mais il n'aurait pas le droit de le faire dans des clubs suédois et surtout pas avec quelqu'un qui joue sur le circuit officiel, y compris les Challenger ou les Future. En d'autres termes, il va devoir se débrouiller tout seul pendant la durée de sa suspension.

Un retour possible

Ils sont beaucoup à avoir été rattrapés par la patrouille au cours de leur carrière et à avoir ensuite réussi un retour. Le récent exemple le plus parlant est sûrement celui de Nicolas Jarry, contrôlé positif à un produit dopant fin 2019. Le Chilien, qui flirtait avec le top 30 à l'époque, connaît une année 2023 exceptionnelle puisqu'il occupe actuellement son meilleur classement. Mais il a eu la chance de voir sa suspension durer seulement 11 mois, une différence légère avec le cas de Mikael Ymer.

Un changement d'adresse qui coûte cher

Il y a quelques mois, c'est Daniil Medvedev qui prenait la parole sur les contrôles antidopage en disant qu'il était assez fréquent d'en rater un en cas de sortie pas prévue à l'avance. En effet, les joueurs doivent se rendre obligatoirement disponibles un certain jour à une certaine heure pour qu'un agent vienne faire le test. Ils ont droit à 2 "no-show" maximum car le 3ème en moins d'un an leur fait risquer une suspension. C'est le cas de Mikael Ymer, qui conteste son troisième no-show en raison de la négligence de son agent.

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