Tennis : Encore un joueur suspendu, les lourdes sanctions s'enchaînent...
Alexis Poch -
Journaliste
Titulaire d'un Master en journalisme sportif, je suis tombé amoureux du tennis dès l'enfance et j'ai toujours aimé lire les belles histoires de ce sport. Aujourd'hui, je souhaite les raconter, profiter de ma passion à fond et être au plus proche des as du circuit.

En se penchant un peu plus loin dans les classements des circuits ATP et WTA, on peut se rendre compte qu'il y a pas mal de joueurs qui ont connu des problèmes avec l'ITIA, l'agence antidopage du tennis. Ces dernières années, ils sont plusieurs à avoir reçu une suspension à l'image du Suédois Mikael Ymer cette semaine, suspendu provisoirement 18 mois pour avoir manqué 3 contrôles. C'est en quelques jours le deuxième joueur qui reçoit une sanction pour les mêmes raisons, et forcément, un débat s'installe.

Il n'est pas vraiment rare de trouver des histoires dans le monde du tennis. Malheureusement, ce sport n'est pas épargné et a déjà été touché par plusieurs grandes affaires, à l'image de Maria Sharapova en 2016. Récemment, c'est donc Mikael Ymer, 51ème mondial, qui dispute peut-être la meilleure saison de sa carrière, qui est touché, une suspension provisoire qui fait suite à celle de l'Américain Jenson Brooksby. Mais la sanction paraît très lourde pour beaucoup.

3 "no-show"

Comme dans tous les sports, les joueurs professionnels sont soumis à des obligations concernant le contrôle antidopage. Quand on sait qu'on va subir un contrôle, il faut renseigner la localisation exacte à l'heure précise de rendez-vous sans quoi on écope d'un "no-show", un contrôle raté qui est synonyme d'avertissement. Au bout de 3 "no-show", l'athlète peut être suspendu même s'il n'y a jamais eu trace d'un produit dopant.

Innocenté puis à nouveau suspendu

L'annonce de la suspension de Mikael Ymer, survenue mardi, a surpris pas mal de monde. En fait, le Suédois avait déjà été notifié d'une sanction début 2022 avant d'être innocenté. Finalement, le 51ème joueur mondial est bien suspendu comme il l'a annoncé sur ses réseaux, quelques heures avant son entrée en lice à Gstaad« En janvier 2022, l’ITF m’a accusé d’une violation potentielle des règles antidopage pour avoir manqué trois contrôles hors compétition sur une période de 12 mois. J’ai contesté cette accusation lors d’une audience et j’ai été blanchi par un tribunal indépendant composé de trois arbitres en juin 2022. L’ITF a fait appel de cette décision en dépit du fait que les trois arbitres indépendants qui m’ont blanchi ont été nommés selon ses propres règles, et a demandé au Tribunal arbitral du sport de rendre une décision différente sur les mêmes faits que ceux pour lesquels j’avais déjà été blanchi » signale-t-il.

Une lourde suspension incompréhensible

Selon les dernières décisions de l'ITF, Mikael Ymer est donc suspendu 18 mois. Mais cette sanction fait beaucoup parler, à l'image de Corentin Moutet qui ne comprend pas la durée de cette suspension. « Et 11 mois pour Jarry quand il a été pris positif ? Faut m’expliquer je comprends pas. Surtout faire appel alors qu’il a été acquitté, je ne comprends pas l’acharnement. Un des joueurs les plus gentils et aucun doute sur le fait qu’il soit propre J’espère que justice sera faite » a-t-il déclaré pour défendre le Suédois. Moutet fait référence au Chilien, dans le top 30 mondial, qui avait été contrôlé positif à un produit dopant fin 2019 et qui fait un retour fracassant sur le circuit ATP depuis l'année dernière. Il faut rappeler que certaines décisions sont difficiles à comprendre, comme la situation de Simona Halep qui traîne depuis des mois...

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