Tennis : Le patron de Roland-Garros monte au créneau pour Roger Federer !
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Alors que l’abandon de Roger Federer avant son huitième de finale à Roland-Garros suscite la polémique, Guy Forget s’est prononcé sur le choix du Suisse. 

Toujours en délicatesse avec son genou, Roger Federer n’a pas voulu forcer. Ainsi, après avoir passé 3 tours à Roland-Garros, le Suisse a pris une énorme décision, préférant abandonner avant de jouer son huitième de finale face à Matteo Berrettini afin de se préserver, surtout en vue de Wimbledon. Toutefois, ce choix de Federer ne manque pas de faire réagir, certains estimant que le numéro 8 mondial a manqué de respect au tournoi de Roland-Garros

« Ce n'est pas du tout un manque de respect par rapport à Roland-Garros »

Face à l’ampleur prise par cette polémique autour de Roger Federer, Guy Forget a pris position. Dans des propos accordés à L’Equipe, le patron de Roland-Garros a assuré : « Tu vois des gens qui sont d'une virulence envers Roger totalement démesurée et d'autres qui comprennent tout à fait. Il s'est retiré, ce qu'il n'avait jamais fait en Grand Chelem. Lui faire ce procès de manque de respect ou de calcul, c'est injuste, je suis convaincu que ce n'est pas ça. (…) La réalité, c'est que Roger n'était pas en état de jouer le match suivant. On parle d'un champion qui a quarante ans, qui a subi deux opérations rapprochées au genou, qui s'est engagé dans une course contre la montre pour revenir à son meilleur niveau. S'il y a un Grand Chelem, qu'il peut gagner, sur le papier, encore que ça reste à prouver, c'est peut-être Wimbledon. Mais même lui ne le sait pas. Pourtant, pour caresser ce rêve, il fallait qu'il joue des matches. Roland pour lui, c'est une manière de se refaire un fonds de jeu. Mais quand il dit qu'il est venu à Genève puis à Paris pour voir où il en était, ce n'est pas du tout un manque de respect par rapport à Roland-Garros, c'est juste qu'il n'avait pas le choix ». 

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