Tennis : Le clan Djokovic raconte son calvaire en 2022
Thibault Morlain

Pour Novak Djokovic, la saison 2022 s’est terminé sur un prestigieux succès. En effet, le Serbe a remporté le Masters pour la 6ème fois de sa carrière. Une belle fin d’année donc pour Djokovic, qui n’a pas connu que des moments faciles ces derniers mois, notamment en raison du Covid-19 et du fait qu’il n’est pas vacciné contre. Goran Ivanisevic, son entraîneur, a d’ailleurs livré les coulisses de cette saison compliquée. 

Fermement opposé à la vaccination contre le Covid-19, Novak Djokovic n’a jamais changé de position. Et celui lui a pourtant joué de très vilain tour tout au long de la saison 2022. Et cela avait commencé dès le début de l’année, en janvier, à l’Open d’Australie. Bénéficiant dans un premier temps d’une autorisation à jouer à Melbourne, le Serbe a finalement été expulsé du territoire par les autorités australiennes. Quelques mois plus tard, toujours à cause de sa non-vaccination, Djokovic n’a pas pu disputer à l’US Open, d’autant que malgré sa victoire à Wimbledon, il n’a pas reçu de points au classement ATP

« C’était les montagnes russes »

Novak Djokovic est donc passé par tous les états en 2022, mais il y a eu plus de complications que de bons moments. Goran Ivanisevic, entraîneur du Serbe, peut d’ailleurs en témoigner. Et dans des propos rapportés par WeLoveTennis, il en a dit plus sur ce calvaire enduré par Djokovic, expliquant notamment : «  Quand on est joueur de tennis, on est tout le temps sous pression, mais nous avons dû attendre pour faire le planning et nous n’avons pas pu nous organiser. D’abord, vous êtes autorisé à jouer, puis la restriction ne vous permet finalement pas de jouer. Vous vous préparez pour quelque chose que vous ne pouvez pas jouer. Vous ne savez pas où et à quoi vous préparer. C’était les montagnes russes. Heureusement, les choses se sont calmées et de plus en plus de pays ont été ouverts ». 

« Au final, il aurait pu finir numéro 1 mondial »

« Après Wimbledon, nous attendions des nouvelles positives des États‐Unis, mais elles ne sont pas venues. Puis nous avons attendu les nouvelles d’Australie, qui sont arrivées. Le pire, c’est l’attente. Vous voulez jouer et vous ne savez pas où vous pouvez jouer. Au final, il aurait pu finir numéro 1 mondial si l’ATP n’avait pas retiré les points de Wimbledon. Je ne veux pas parler des 8000 points qu’il n’a même pas pu défendre », a également ajouté l’entraîneur de Djokovic

Articles liés