La semaine dernière, la pluie est venue perturber le programme des tournois organisés au Canada. A Toronto pour le tableau masculin, elle a été un peu plus clémente mais à Montréal, elle a carrément fait beaucoup de mal à certaines joueuses, la faute à une programmation parfois douteuse. Encore pointée du doigt assez souvent, l'égalité a encore fait polémique après la finale totalement ratée entre Pegula et Samsonova, terminée en seulement 50 minutes.
Parfois, on ne peut vraiment rien y faire. Mais l'organisation du tournoi de Montréal aurait pu faire les choses mieux pour assurer un semblant de spectacle pour la fin de la compétition. La pluie s'est invitée à la fête et a perturbé un grand nombre de rencontres durant la semaine, obligeant certaines joueuses à jouer deux matches dans la même journée. Forcément, l'équité sportive était difficile à respecter...
Eviter de jouer deux matches le même jour
C'est une chose qui arrive assez souvent tout au long de l'année : certaines matches sont reportés et une joueuse peut jouer deux fois le même jour. C'est ce qui est arrivé à la Russe Liudmila Samsonova, 12ème mondiale. Elle a d'abord battu Aryna Sabalenka et Belinda Bencic le même jour pour se qualifier pour les demi-finales et son match face à Rybakina a dû être reporté au lendemain, quelques heures avant la finale. « J’étais dans la salle de physiothérapie pour essayer de récupérer, ce qui m’a pris une heure, et presque tout de suite après, j’ai dû retourner sur le terrain pour participer à la finale. C’est étrange et douloureux de se rendre compte que nous, les joueuses de tennis, ne comptons pas beaucoup pour les organisateurs. S’il pleut, il faut tout faire pour éviter de jouer deux matchs le même jour » a-t-elle réagi après la finale, où elle était complètement cuite.
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— le10sport (@le10sport) August 14, 2023
Rybakina en colère
Samsonova n'est pas la seule à avoir été touchée par la programmation difficile. Son adversaire en demi-finales, Elena Rybakina, a également eu beaucoup de mal avant son craquage face à la Russe. La Kazakhe a vu ses premiers matches subir des interruptions et son quart de finale s'est terminé à 3 heures du matin heure locale, une situation impossible pour les joueuses. « Je me sens détruite par le calendrier et la situation dans son ensemble. Le leadership de la WTA est un peu faible pour le moment, mais j’espère que quelque chose va changer car cette année car il y a eu de nombreuses situations que je ne peux pas vraiment comprendre. Je ne suis pas contente, mais c’est comme ça » a-t-elle fait savoir.
Dommage pour le spectacle
Déjà souvent critiquée, la WTA n'a pas forcément redoré son image après cette semaine mouvementée. Si Jessica Pegula a su en profiter pour glaner le titre, le public n'a pas vu de grand spectacle pour la finale et c'est forcément un gros point noir. Des débats autour de la nécessité pour ce type de tournois d'avoir un toit ont également émergé même si à cette période de l'année, une météo aussi capricieuse n'est pas habituelle.