De retour sur les courts après 80 jours sans jouer, Novak Djokovic a brillé lors de l’ATP 250 de Tel Aviv. Interrogé dans le même temps sur sa force mentale, le Serbe a été très clair sur le sujet, expliquant qu’elle venait notamment de ce qu’il avait vécu pendant son enfance marquée par la guerre en Serbie.
Même s’il vient de triompher en Israël après près de 80 jours sans jouer, Novak Djokovic vit bel et bien l’une des saisons les plus difficiles de sa carrière. En raison de son refus de se vacciner, le Serbe a manqué l’Open d’Australie et l’US Open, deux chances importantes d’améliorer son énorme palmarès. Pour autant, Novak Djokovic ne perd pas le moral, en témoigne sa très bonne attitude à la Laver Cup lors du jubilé de Roger Federer.
Novak Djokovic frappe fort pour son retour
De retour sur les courts en Israël,Novak Djokovic n’a pas fait de détail. L’ancien numéro un mondial a expédié tout le monde, y compris Marin Cilic, son adversaire en finale. En 1h35 de jeu seulement, Djokovic s’est adjugé le 89ème titre de sa carrière. Un message fort après une période compliquée. Dans le même temps, Novak Djokovic a été questionné sur sa force mentale et le Serbe n’a pas éludé le sujet.
Novak Djokovic wins an all-US Open champion final in Tel Aviv. pic.twitter.com/TJkYb2yswz
— US Open Tennis (@usopen) October 2, 2022
«J’ai grandi avec des guerres, des sanctions et des moments difficiles à vivre»
« Je pense que cela a beaucoup à voir avec l’environnement dans lequel j’ai grandi. Comme je l’ai déjà dit, j’ai grandi dans les années 90 en Serbie, avec des guerres, des sanctions et des moments difficiles à vivre. Mes parents ont beaucoup souffert juste pour pouvoir manger. J’ai eu la chance de faire partie de ce sport, qui n’est pas bon marché. Je suis tombé amoureux du tennis et mes parents m’ont aidé, même si c’était extrêmement difficile pour eux », a confié Novak Djokovic dans des propos relayés par We Love Tennis. Des mots forts qui en disent long sur l’enfance du Serbe.