En 2022, Roger Federer a décidé de mettre fin à sa carrière. Une décision dure à prendre mais logique, car le Suisse avait alors 40 ans. S'il a avoué avoir tout de même hésité avant de prendre sa retraite, aujourd'hui il ne regrette pas. Les courts ne manquent plus au Maestro, qui préfère maintenant regarder les matches des tribunes.
Les fins de carrière sont toujours très difficiles à gérer. Parfois les joueurs ont encore envie, mais le corps n'arrive plus à suivre la cadence, toujours plus excessive. Roger Federer a lui poussé jusqu'à 40 ans. Durant plus de vingt ans, le Suisse s'est forgé un solide palmarès, remportant 20 titres du Grand Chelem, et étant adulé par des fans du monde entier. Un mode de vie à deux cent à l'heure, qui quand il s'arrête peut parfois laisser un grand vide.
« Je ne savais pas si je voulais encore jouer ou non »
Pour Roger Federer, il y a eu une longue réflexion avant de mettre fin à sa carrière. Le Suisse n'était pas sûr de vouloir dire stop, comme il l'a affirmé lors d'un entretien au New-York Times. Mais aujourd'hui il est sûr d'avoir fait le bon choix, et il prend beaucoup de plaisir à regarder des matches. « Cette année est totalement différente de celle de l'an dernier, où je ne savais pas si je voulais encore jouer ou non. Mon père m'a chuchoté : « Ne souhaites-tu pas être sur le court au lieu de rester assis à regarder ? » et j'ai répondu : « Non. Je me sens bien en regardant et en appréciant le jeu. »
Il lâche un terrible aveu sur Nadal et Federer https://t.co/IwjyLZ7Gs6 pic.twitter.com/7z1w6eDd0x
— le10sport (@le10sport) August 8, 2023
Roger Federer s'est lancé dans la mode
Avec la fin de sa carrière, Roger Federer a donc beaucoup plus de temps a consacré à de nouveaux projets. Dernièrement il s'est associé à son sponsor Uniqlo et le designer Jonathan Anderson, pour lancer sa propre collection de vêtements. Et visiblement, cela passionne le Suisse, qui s'investit pleinement dans ce projet. « Pour moi, il était important d'avoir une connexion avec Jonathan pour que je puisse conserver mon propre style, et savoir combien d'influence j'aurais réellement au lieu qu'il me demande simplement si j'aime ceci ou cela. »