Novak Djokovic a récemment remporté le 95ème titre de sa carrière en s'imposant en finale du Masters 1000 de Cincinnati face à Carlos Alcaraz. Comme à chaque fois qu'il affronte l'Espagnol, le Djoker a dû s'employer pour venir à bout du numéro 1 mondial. Le Serbe était tellement épuisé, qu'il voulait que son adversaire finisse par abandonner.
Une rivalité est clairement en train de naître entre Carlos Alcaraz et Novak Djokovic. Pendant longtemps, le Serbe a bataillé face à Rafael Nadal, et bien aujourd'hui le numéro 1 mondial semble avoir pris la relève de son glorieux aîné. Les deux hommes se sont affrontés déjà quatre fois depuis le 7 mai 2022, c'était alors lors du Masters 1000 de Madrid.
Égalité parfaite pour le moment
Carlos Alcaraz et Novak Djokovic se sont donc affrontés quatre fois pour le moment, et chaque fois dans des gros matches. Deux fois à l'occasion de demi-finale, et deux fois en finale. L'Espagnol a gagné à Madrid et en finale de Wimbledon, alors que le Serbe s'est lui imposé à Paris, et en finale à Cincinnati récemment. D'ailleurs les deux meilleurs joueurs du monde pourraient très vite se recroiser, à l'occasion de l'US Open, dernier Grand Chelem de la saison.
Tennis : Après son choc face à Djokovic, il se compare à Nadal https://t.co/cWw48m44k7 pic.twitter.com/tz6VncAxKh
— le10sport (@le10sport) August 21, 2023
« J’étais sur le point de lui demander d’abandonner »
Les affrontements entre Carlos Alcaraz et Novak Djokovic sont souvent spectaculaires. La finale à Cincinnati n'a pas fait exception à la règle. Les deux joueurs se sont livrés une bataille intense pendant 3H49. C'était tout simplement la finale la plus longue de l'histoire des Masters 1000 dans le format en deux sets gagnants. Le Djoker a fini le match épuisé, et il aurait bien voulu que son adversaire le soulage en abandonnant, comme il l'a confié à Tennis Channel. « C’est un défi de jouer contre lui mais, en même temps, je reconnais qu’il est très fort. Il y a eu des balles incompréhensibles, j’étais sur le point de lui demander d’abandonner, de me donner une balle de match parce que je n’en pouvais plus (rires). Bien sûr, les matches comme celui-ci sont toujours positifs, quand on voit l’atmosphère qui se dégage, on remarque à quel point les gens dans les gradins s’amusent. Peut-être que nous, les joueurs, n’en profitons pas autant qu’eux, mais au bout du compte, nous sommes très fiers de ce que nous avons fait, de notre performance. »