Alors que Suisses et Français ont échangé quelques amabilités par médias interposés, Jo-Wilfried Tsonga assure qu’il n’y a « aucune guerre » avec les Helvètes.
« Rien ne dit que ce sera moi sur le terrain face à eux. Ils savent que si c’est moi, ce ne sera pas facile non plus. » Gilles Simon avait allumé la première mèche avant la finale de Coupe Davis entre la France et la Suisse après sa défaite face à Roger Federer au Masters 1000 de Shanghai. « On le sait, Gilles Simon parle beaucoup », avait rétorqué le Suisse dans les colonnes de la Tribune de Genève.
« NORMAL QU’IL Y AIT UN PEU DE TENSION »
Interrogé par RMC ce lundi sur l’existence d’une « guerre froide » entre Suisses et Français, le numéro un tricolore Jo-Wilfried Tsonga a assuré qu’il n’y avait « aucune guerre ». « Non, c’est un peu monté en épingle par les uns et par les autres. Il n’y a aucune guerre. Ça reste très sain. C’est normal qu’il y ait un peu de tension. Ça reste un jeu », a expliqué le Manceau qui a également évoqué la peur de l’événement. « Être au pied du mur n’est jamais évident. Mais ceux qui gèrent ça au mieux sont ceux qui s’en sortent le mieux. Il faut transformer cela en quelque chose de positif. Quand on est joueur de tennis, on joue et on s’entraîne dur pour vivre et être performant dans ces moments-là. Il faut prendre cela comme une difficulté qu’il ne faut pas sous-estimer parce que ça peut rattraper n’importe qui. Mais il faut prendre ça comme quelque chose de positif et d’excitant. »