Alors qu'il n'est pas du tout fan du système de bulles, Gilles Simon a adapté son calendrier en fonction. Plutôt que de s'emporter et de militer contre les restrictions sanitaires, le Français préfère choisir des tournois dans des villes ensoleillées.
Depuis l'apparition du coronavirus, le monde sportif a dû s'adapter. Après plusieurs mois de suspension des activités, les instances dirigeantes ont décidé de mettre en place des règles sanitaires strictes pour protéger au mieux les joueurs. Dans cette optique, les bulles ont fait leur apparition. Mais elles ne font pas l'unanimité, et notamment auprès des acteurs. Alors qu'il n'adhère pas du tout au système de bulles, Gilles Simon l'a clairement fait savoir, avant d'expliquer qu'il avait monté toute une stratégie pour ne pas être trop impacté par les restrictions sanitaires.
«Soit tu te bats en disant "Vous me faites tous chier ", soit tu t’adaptes»
« Moi, je suis contre les bulles mais c’est un avis et c’est pour ça que je n’ai pas voulu m’énerver. Je me suis dit : "Il y a des bulles, je vais faire mon programme en fonction. C’est comme ça". Je vais aller dans des endroits où il fait beau. Ici, le club est bien. Et après, je vais aller à Barcelone, à Estoril. Je vais m’adapter. J’arrête de vouloir leur dire "ne faites pas de bulle", même si je sais qu’il n’y a pas de différences de cas positifs entre les joueurs de Challenger et ceux du circuit alors même qu’en Challenger il n’y a pas de bulle… Soit tu te bats contre ça en disant "Vous me faites tous chier ", soit tu t’adaptes », a confié Gilles Simon lors d'un entretien publié dans les colonnes de L'Equipe.