Vainqueur du cinquième Open d’Australie de sa carrière dimanche à Melbourne, Novak Djokovic a déjà la tête à Roland-Garros.
Tombeur d’Andy Murray dimanche en finale de l’Open d’Australie, Novak Djokovic a remporté le huitième titre du Grand Chelem de sa carrière et rejoint des légendes telles Ivan Lendl, Andre Agassi et Jimmy Connors. Mais un titre manque encore au palmarès du Serbe, qui a déjà l’esprit en partie tourné vers Roland-Garros.
« NADAL EN SERA LE FAVORI, COMME TOUJOURS »
« Être passé si près de remporter ce tournoi (2 finales, 4 demi-finales) m'autorise à croire que je pourrai finir par franchir cette dernière marche, a-t-il confié à L'Equipe. Je vais continuer à essayer, à travailler et à y croire. Mais je sais aussi que c'est le Grand Chelem disputé sur la surface la plus lente et donc le plus exigeant physiquement. Ça rend plus difficile le fait d'y gagner un match contre Nadal, qui n'y a perdu qu'une fois (contre Söderling, en 2009). Je pense d'ailleurs que c'est le record le plus impressionnant de tous les temps en tennis. Le prochain Roland-Garros sera imprévisible, à part le fait que Rafael Nadal en sera le favori, comme toujours. Bien sûr, ce serait très important de compléter ma collection de titres du Grand Chelem mais, si je n'y arrive pas, ce ne sera pas la fin du monde. Et je crois que cette approche m'aide à m'enlever de la pression. Si vous anticipez trop, vous perdez votre concentration. Être dans le moment présent est essentiel, c'est le seul sur lequel vous pouvez avoir de l'influence... »