Incontestablement le deuxième homme de l'année derrière Novak Djokovic, Carlos Alcaraz tente tant bien que mal de dépasser le Serbe. Mais l'Espagnol a un peu perdu de sa superbe depuis qu'il a battu son rival en finale de Wimbledon en juillet dernier, réalisant un magnifique exploit. Sa dernière victime, Grigor Dimitrov, en a profité pour faire quelques révélations.
Depuis son titre à Wimbledon, Carlos Alcaraz n'a pas réussi à soulever de trophée. L'Espagnol a même connu des sorties de route un peu précipitées, au Canada par exemple ou encore à Shanghai cette semaine, où il a rendu les armes face à Grigor Dimitrov, un adversaire qu'il avait toujours dominé facilement auparavant. Moins serein sur le court, il peine en cette fin de saison...
Moins de temps pour mettre son jeu en place
Capable de frapper très fort des deux côtés, Carlos Alcaraz met souvent son adversaire en difficulté et il propose parfois un festival de coups gagnants. Mais l'Espagnol est un peu moins efficace en ce moment comme l'a souligné son bourreau de Shanghai. « Je savais ce que je devais faire contre lui. Je savais que je devais exercer une pression constante sur lui. Même si je jouais mal, je devais continuer à le mettre dans des positions inconfortables. C’est un joueur qui n’aime pas être sur le reculoir. J’ai essayé de le mettre dans des positions délicates. Je pense que cela l’a un peu déstabilisé » a confié Grigor Dimitrov.
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— le10sport (@le10sport) October 12, 2023
Une pression lourde à porter
En se mettant en tête de reprendre la place de numéro 1 mondial à Novak Djokovic avant la fin de la saison, Carlos Alcaraz s'est mis en difficulté tout seul. Moins performant, l'Espagnol n'a pas réussi à prendre beaucoup de repères à Shanghai sur une terre nouvelle. C'est aussi la confirmation, ainsi que grâce aux autres surprises, que le niveau est plus dense qu'avant. « Si vous y réfléchissez bien, tout le monde peut battre tout le monde. C’est pourquoi je pense qu’en général, à l’avenir, nous allons voir les tableaux s’ouvrir un peu partout, même si cela ne signifie pas nécessairement que le meilleur joueur qui reste va gagner le tournoi. Le tennis est tellement physique, mental… » poursuit le Bulgare, symbole même du joueur frustrant qui n'a jamais réussi à jouer l'un des premiers rôles.
Fatigue physique ?
On peut peut-être ajouter à la situation de Carlos Alcaraz une légère fatigue physique de fin de saison. Même s'il n'était pas présent à l'Open d'Australie, il est le joueur ayant le plus joué de matches cette année et il est parfois également un peu fragile physiquement en raison de ses blessures. En ce moment, il est peut-être moins capable de se transcender physiquement pour dominer ses adversaires et on le sent frustré.