Lors de son troisième tour contre l'américain Denis Kudla au tournoi de Wimbledon, Novak Djokovic a dû une nouvelle fois faire face à l'animosité du public. Une habitude pesante pour le Serbe.
Novak Djokovic est conscient de sa relation difficile avec le public. Vendredi, lors de sa victoire contre Denis Kudla au troisième tour de Wimbledon (6-4, 6-3, 7-6), le numéro 1 mondial en a de nouveau fait l'expérience. Alors que le Serbe pouvait remporté le match en trois sets, le public londonien faisait tout pour déstabiliser Djokovic afin de faire durer le match. Souvent transcendé lorsque les éléments sont contre lui, le Djoker peut également être amené à craquer face aux provocations.
« Je dois affronter mon rival, mais aussi les tribunes »
En conférence de presse, Novak Djokovic a partagé son ressenti sur la relation qu'il vit avec les différents publics qu'il rencontre sur le circuit : « Pour être honnête, ce qui se passe est évident. Nous le voyons tous. Je dois jouer 90 % de mes matchs avec le public contre moi. Non seulement je dois affronter mon rival, mais aussi les tribunes. Les endroits où je reçois plus de soutien que mon adversaire sont rares. C’est quelque chose auquel je suis habitué, mais d’un autre côté, je suis un être humain avec des émotions, donc c’est normal que parfois ça m’arrive et m’agace quand quelqu’un me provoque. Il y avait quelques personnes, mais je ne veux pas entrer dans les détails. Mes réactions étaient explosives, peut‐être plus explosives qu’elles ne devraient l’être, mais je devais les sortir de ma tête et les remettre à leur place. »