Invité de Laurent Ruquier samedi soir sur France 2, le Tahitien n'a pas semblé franchement convaincu par sa décision de prendre sa retraite à la fin de l'année?
Fabrice Santoro est un homme de parole. Les organisateurs du tournoi de Newport ne démentiront pas. Il y a un an, le Tahitien leur avait promis de revenir défendre ses chances en 2009 s'il raflait le titre. C'est ce qu'il a fait, il s'est donc exécuté 12 mois plus tard, avec un peu moins de réussite (demi-finale à la clé face à Sam Querrey); L'autre grande promesse de Santoro, bien plus médiatique, concerne sa décision de prendre sa retraite à la fin de l'actuel exercice. Catégorique à chaque fois qu'un journaliste lui pose la question depuis janvier, il semble avoir mis un peu d'eau dans son vin. Invité de l'émission «On n'est pas couché», samedi soir sur France 2, avec l'objectif premier de promouvoir son livre «A deux mains», il était bien moins sûr de lui.
«Je doute de plus en plus, a-t-il expliqué sur le plateau de Laurent Ruquier. Je pensais reculer au classement, au-delà de la 100e place mais au final, je suis actuellement 49e. Cela prouve que je suis encore compétitif». Flairant le bon coup médiatique, Eric Naulleau, chroniqueur de choc, lui a alors lancé à la volée : «Bon Fabrice, on vous revoit rejouer en janvier 2010 si j'ai bien compris». Santoro laisse passer un peu de temps et réplique en fin d'émission. «Sachez que si je relève votre pari, j'aurais jouer lors des quatre dernières décennies». Vous avez dit énigmatique ?