Le deuxième tournoi du Grand Chelem de l'année, Roland-Garros n'a pas encore débuté mais une polémique a déjà éclaté. Ayant jusqu'au 15 mai pour distribuer des wild-cards, la Fédération Française de Tennis les a distribué le 9 mai dernier. Hugo Gaston a été choisi à la place de Benoît Paire ce qui n'a pas manqué d'énerver l'Avignonnais qui l'a fait savoir sur les réseaux sociaux. Ce n'est pas la première fois que Benoît Paire s'insurge, retour sur ses meilleurs coups de gueule.
Le système de wild-cards est un peu complexe. Déjà, il en existe deux types : les Race France et les Race Internationale. Jessika Ponchet et Arthur Fils ont obtenu l'invitation Race France tandis que Clara Burel et Hugo Gaston ont obtenu les invitations Race Internationale. Pour ces invitations, le système de classement est pris en compte avec les 18 derniers résultats. Problème, tous les deux disputent un tournoi qui se termine le 14 mai et le faible écart entre Gaston (105è) et Paire (116è) pourrait changer en cas de bon résultat de l'Avignonnais lors du tournoi Challenger de Francavilla, en Italie. Dans le journal L'Equipe, Benoît Paire est revenu sur cette attribution : « J’espère que c’est une erreur de la part de la FFT et qu’ils vont la rectifier. Je ne dis pas que je vais gagner le tournoi, mais tant que ce n’est pas officiel, je ne comprends pas pourquoi ils annoncent ça alors qu’il y a encore cette semaine pour gagner des points. »
2017, lors du tournoi de Monte-Carlo : « Le mec est nul »
Habitué à faire sortir de sa bouche tout ce qui lui passe par la tête, Benoît Paire s'était distingué lors du tournoi de Monte-Carlo en 2017. Face à Tommy Haas, alors qu'il est mené 6-2, 3-0, l'Avignonnais sort un « le mec est complètement nul ! Je suis extra-mauvais. J'ai juste à jouer 2 secondes, je pense que je gagne 6-2, 6-2. » Problème pour Paire, il ne s'est vraisemblablement pas mis à jouer puisqu'il a perdu 2-6, 3-6.
Benoît Paire battu, il lâche un message surprenant https://t.co/VmtlFNFSaA pic.twitter.com/UCdOt4DlWN
— le10sport (@le10sport) April 11, 2023
2018, lors du tournoi d'Indian Wells : « je mouille »
En Californie, durant le tournoi d'Indian Wells, Benoît Paire peine à se défaire de l'Américain Mitchell Krueger. Lors d'un changement de côté, il lance : « C’est fou, à l’entraînement, j’arrive à frapper et en match je n’arrive pas du tout, je mouille », puis contre son adversaire du jour, à qui il reproche de trop célébrer ses points gagnants : « L’autre, il dit “Come on”, il joue comme une pipe. Il casse les couilles à dire “Come on” à tous les points. C’est nul ce que tu fais. Il dit “come on” comme s’il faisait des coups de génie. C’est complètement nul. » Au final, il perdra ce match 4-6, 6-1, 4-6 sur deux doubles fautes.
2019, le célèbre « la chaaatte » à Roland-Garros
Sur le court Suzanne-Lenglen, face au Japonais Kei Nishikori, il hurle le désormais célèbre : « La chatte qu’il a, la chatte, la chaaatte ! » Cela fait suite à un échange où Benoît Paire a manqué de réussite, contrairement au Japonais.
2019, « santé Marion »
Lors de l'US Open 2019, Benoît Paire perd au premier tour et ne sert pas la main à son adversaire à la fin de match, le Slovène Aljaz Bedene, qui l'aurait insulté durant tout le match. Marion Bartoli s'en prend ensuite à l'Avignonnais le comparant à un enfant de 8 ans avec un comportement « inadmissible du début jusqu'à la fin, impardonnable, inqualifiable ». La réponse de Benoît Paire quelques semaines après fut cinglante : un post Instagram, cocktail à la main en disant « santé Marion ».
2021, lors du tournoi de Monte-Carlo : « J’ai pris 12.000 euros rien à branler de ce match »
Après le confinement, les tournois de tennis se déroule sans public. De quoi irriter Benoît Paire qui déprime durant cette période et qui le dit sans trembler, en conférence de presse d'après match, après sa défaite à Monte-Carlo : « Arriver dans un cimetière pareil, ça me déprime un peu. Le tennis ne m’apporte plus rien d’heureux. Se retrouver ici, c’est d’une tristesse absolue alors que d’habitude, c’est le meilleur tournoi du monde. Franchement, rien à foutre et je vais rentrer chez moi. J’ai pris 12 000 balles pour être à l’hôtel tranquille. Je rentre chez moi, franchement c’est parfait [...] Pour les rats morts du tennis, c’est génial de venir jouer ici, mais à un moment donné, si t’as connu un peu le circuit et que tu vois comment c’est devenu, franchement, ça me donne envie de se jeter. »