Roland-Garros : Nadal et Djokovic dans le doute, il fait une annonce surprenante
Benjamin Labrousse

Le 28 mai prochain débutera Roland-Garros, monument absolu du circuit ATP et Saint-Graal de la terre-battue. Mais contrairement aux années précédentes, le tournoi français ne semble pas posséder de réels favoris. La faute à de nombreuses incertitudes concernant le physique de Rafael Nadal ainsi que sur le niveau de jeu de Novak Djokovic. Une situation très étrange selon Patrick Mouratoglou.

Cette année, Roland-Garros promet du lourd. Car si les années précédentes, la question de qui était le favori pour la victoire finale ne se posait quasiment pas tant Rafael Nadal dominait les débats sur terre-battue, la blessure au Psoas contractée par l’Espagnol en janvier redistribue toutes les cartes. Le Taureau de Manacor, 14 fois vainqueur du côté de la Porte d’Auteuil, entend bien être en forme d’ici la fin du mois de mai. Mais son manque de certitude et de rythme inquiète les observateurs. Quant à Novak Djokovic, ses prestations récentes notamment sur terre-battue, laissent place au doute.

Nadal et Djokovic en danger, une situation « unique » selon Mouratoglou

Dans une publication Instagram, l’ancien entraîneur d’Holger Rune notamment, Patrick Mouratoglou, est revenu sur l’état de forme du Serbe et de l’Espagnol. « Le fait que Novak, pour le moment, ne trouve pas son tennis, qu’il soit un peu blessé, le fait que Rafa soit maintenant blessé depuis longtemps et qu’il était censé revenir pour jouer ces tournois sur terre battue avant Roland‐Garros et qu’il ne soit pas en mesure de le faire, placent les deux plus grands joueurs et les deux meilleurs, probablement de tous les temps et ceux qui dominent tellement sur la terre battue, dans une situation très étrange et unique ».

Roland-Garros risque d’être très « ouvert » cette année

Mouratoglou poursuit. Selon lui, le manque de certitudes autour de Nadal et Djokovic peut laisser place à de belles surprises à Roland-Garros. « Et cela ouvre le champ à beaucoup d’autres joueurs. C’est la raison pour laquelle la compétition est aussi ouverte qu’elle peut l’être ».

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