Novak Djokovic est qualifié pour le troisième tour de Roland-Garros. Mais pour le moment ce n'est pas par son jeu que le numéro 3 mondial fait parler de lui, mais par une polémique. À la fin de son match comptant pour le premier tour, le Serbe avait déclaré : « Le Kosovo est le cœur de la Serbie. Stop à la violence ». Des propos qui ont beaucoup fait parler. Djokovic est revenu dessus en conférence de presse.
Cette année, en l'absence de Rafael Nadal, Roland-Garros doit se trouver un nouveau favori. Carlos Alcaraz est peut-être celui-ci. L'Espagnol, numéro 1 mondial, est un spécialiste de la terre battue. Il l'a d'ailleurs montré pour l'instant, car il est qualifié pour le troisième tour. Une étape qu'a atteint Novak Djokovic, lui aussi favori de cette édition.
La polémique Djokovic
Le Serbe bien qu'il ne soit pas un spécialiste de la terre battue, se débrouille tout de même parfaitement. Il peut encore rêver d'un troisième titre à Paris, après 2016 et 2021. Mais si sur le cours il n'y a rien à dire, en dehors c'est tout autre. Le Serbe s'est fendu d'une déclaration polémique mardi dernier, en affirmant : « Le Kosovo est le cœur de la Serbie. Stop à la violence ». Cela a énormément fait parler, et le numéro 3 au classement ATP est revenu sur sa déclaration. Il ne regrette rien.
Roland-Garros : Djokovic dérape encore, les polémiques s’enchaînent https://t.co/I27i0ivMwm pic.twitter.com/Xwm9HCL4DJ
— le10sport (@le10sport) June 1, 2023
« Un Grand Chelem sans polémique, je ne pense pas que ce soit possible pour moi »
Si l'on pensait que le Serbe allait revenir sur ses déclarations, il en est tout autre. Interrogé sur la polémique en conférence de presse mercredi après sa victoire face à Marton Fucsovics au deuxième tour de Roland-Garros, il a affirmé que celle-ci pouvait même le motiver. « Je n’ai pas de mal à dire les choses. Je pourrais le redire, mais ce n’est pas nécessaire. Vous pouvez me citer si vous voulez le faire, vous avez tout noté. Je sais que des gens ne sont pas d’accord, mais les choses sont ce qu’elles sont. C’est quelque chose qui compte pour moi. Un Grand Chelem sans polémique, je ne pense pas que ce soit possible pour moi… C’est peut‐être aussi ce qui me motive ! »