Le vin On prefere en boire quen parler
La rédaction

Stars du Trophée des Légendes Perrier à Roland-Garros et de son spot publicitaire déjanté, Cédric Pioline et Mansour Bahrami se sont bien marrés durant le tournage. Pour le 10, ils font durer le plaisir.

Il paraît que vous avez frôlé le ridicule pendant le tournage de la pub. C’est vrai ? Cédric Pioline : On s’est bien amusés, un vrai régal. On a réussi à faire huit sites parisiens pour prendre les images. On était toujours en train de se dire : 'mais comment va être le rendu au montage ? Sera-t-on aussi ridicule qu’en vrai '' On a flippé. Mansour Bahrami : On a commencé à 8h, terminé à 20h, avec une heure de pause pour déjeuner. Physiquement, ce n’est pas évident. C'est même bien plus dur qu’un match de tennis ! Quand tu plonges trente fois pour attraper la balle et qu’en plus tu as Pioline en face de toi qui se fout de ta gueule, c’est fatigant (rires). En plus, les touristes se payaient nos têtes. On était vraiment ridicule, mais on est fier. Globalement, les joueurs sont moins facétieux qu’avant. Djokovic, qui sort un peu du lot, est-il un OVNI ? Mansour Bahrami : Djokovic est sorti du lot avec ses imitations mais il n’est pas fou, il a tout arrêté. Les enjeux financiers sont trop importants, les sponsors omniprésents. Il ne peut pas se permettre de faire le clown sur le court même s’il nous a quand même bien fait marrer (rires). Cédric Pioline : Novak s’est en effet calmé par rapport à l’aspect financier et sportif mais c’est surtout parce qu’on le lui a demandé… Je sais qu’il a été très critiqué par les autres joueurs, qui n’ont pas toujours apprécié ses imitations. Un livre très sérieux titré « L’érotique du tennis » est sorti fin avril. Taper dans une balle jaune est-il vraiment sensuel ? Mansour Bahrami : Non, c’est plutôt zéro érotisme ! Personnellement, je n’ai jamais caressé une balle de tennis comme j’ai caressé un sein (rires) ! Ce n’est pas du tout les mêmes sensations… Cédric Pioline : A la limite, le seul aspect sexy, c’est de voir les belles joueuses pour le plaisir des yeux. Mais vu qu’on ne nous a jamais permis d’entrer dans les vestiaires des femmes, ça s’arrête là. Je vous rassure, on ne l’aurait pas fait avec toutes les joueuses (rires) ! Tous deux proches d’Amélie Mauresmo, quelle bouteille de vin a-t-elle débouché lors de votre dernier repas ? Mansour Bahrami : On a partagé un grand dîner il y a quinze jours chez Mickaël Llodra. Amélie avait emmené une bouteille exceptionnelle de 1948 ! On s’est régalé, quel moment de partage, de dégustation. En plus, Mika, il s’y connaît très bien aussi. Cédric Pioline : Mika, il est à fond dedans ! C’est un grand passionné, il peut en parler pendant de heures mais on est obligé de le couper. Nous, on préfère le boire qu’en parler (rires).

Retrouvez l'intégralité de l'interview dans Le 10 Sport, en kiosque ce jeudi