Djokovic «tendu», il n’en peut plus
Jules Kutos-Bertin -
Journaliste
Tout petit, je m’étais promis d’avoir un métier en accord avec le football. Très vite, j’ai pris conscience que mes pieds ne suffiraient pas pour m’emmener là où je le voulais alors le journalisme est devenu une évidence.

A une victoire d’un 22ème titre du Grand Chelem, Novak Djokovic prie pour que son physique tienne la route contre Stefanos Tsitsipas. Gêné depuis le début du tournoi, le Serbe reconnaît qu’il était « tendu », même s’il a déroulé lors des derniers tours. Il faudra être aussi efficace face au Grec.

Novak Djokovic n’a jamais été aussi proche de rattraper Rafael Nadal. Alors que le Serbe a remporté 21 titres du Grand Chelem, il va disputer la finale de l’Open d’Australie et en cas de victoire, il reviendrait à hauteur de l’Espagnol, éliminé dès le deuxième tour de cette quinzaine. Mais pour gagner cet Open d’Australie, Novak Djokovic devra faire tomber Stefanos Tsitsipas. Un défi de taille puisque le Grec est en pleine possession de ses moyens. 

Djokovic va devoir tenir le choc

En face, Novak Djokovic impressionne mais doit encore faire face à quelques pépins physiques. « Je mets de la crème chauffante et ça aide un peu. Quand l'effet s'estompe, je recommence. C'est un peu comme des montagnes russes pour être honnête, ça me demande beaucoup d'énergie, physiquement et mentalement, mais c'est comme ça, c'est le sport et il faut accepter les circonstances dans lesquelles on joue. Je suis déjà très chanceux de pouvoir jouer. Avant le début du tournoi, c'était dans un tel état que je n'étais même pas sûr de pouvoir participer. Mais je suis toujours là et je m'accroche », déclarait le Serbe après sa victoire contre Grigor Dimitrov

«Je me suis tendu»

Après sa victoire contre Tommy PaulNovak Djokovic a fait un point sur son état de forme physique mais aussi mental. « Ce n’est pas forcément plus stressant que les autres tournois du Grand Chelem. Je sais que les derniers tours d’un Majeur représentent une occasion en or pour moi de soulever un nouveau trophée. Je ne sais pas combien j’en aurai encore. Bien sûr que je ressens la pression, le stress. Mais aussi l’excitation. Ça s’est vu aujourd’hui quand j’ai mené 5–1 au premier set. Je me suis tendu. C’était un moment difficile pour moi, physiquement et émotionnellement. À ce niveau‐là, on peut s’attendre à ce genre de crise. Mais je l’ai surmontée. Et j’ai très bien géré la suite, du début du deuxième set à la fin du match », reconnaît Djokovic dans des propos relayés par We Love Tennis.

Articles liés