A une semaine du début de Roland Garros, difficile d'imaginer qui, blessure mis à part, pourrait empêcher le Majorquin de gagner une cinquième fois Porte d'Auteuil. Federer, aujourd'hui, a montré ses limites.
« Ce que je veux, c'est être à mon meilleur (niveau) dans chaque tournoi. Mais ce qui arrive depuis quelques semaines frise la perfection. Affronter Roger, qui est l'un des meilleurs joueurs de l'histoire, est toujours génial. » Génial, quand il gagne. Car Roger Federer, l'an passé à Madrid, déjà, l'avait battu en finale, avant de triompher à Roland Garros. Forcément, l'envie de revanche était énorme. « Ça procure une motivation supplémentaire, ajoutait Nadal. Le défier est toujours difficile mais cela constitue un challenge. Je pense que les conditions de jeu, liées à l'altitude, le favorisent un peu. Il peut obtenir plus de points gratuits avec son service et son coup droit. » Des points gratuits, Federer n'en a pourtant pas eu beaucoup. Impossible à déborder comme à la grande époque, Federer n'a pourtant pas déjoué comme cela a pu lui arriver en finale de Roland-Garros. Non, ce dimanche, le Suisse est tout simplement tombé sur plus fort que lui. Et cela n'est pas une bonne nouvelle à une semaine du début du tournoi Porte d'Auteuil. Si Roger Federer a bien réalisé son rêve l'an passé, les mauvaises langues n'ont pas manqué de soulever qu'un Nadal en forme aurait à nouveau gagné face à lui. Dans la capitale espagnole, le Suisse n'a en tout cas pas pu démentir. Et Nadal espére que cela va continuer au moins trois semaines de plus.