Numéro 1 française, Marion Bartoli peine à mobiliser les foules. Des difficultés que rencontre le tennis féminin dans son ensemble. Mais Bartoli, le glamour, c'est pas son truc.
Marion Bartoli, même le sélectionneur de Fed Cup ne vient pas la voir ! Alors que Nicolas Escudé avait affûté mercredi son chignon façon samouraï pour soutenir Alizé Cornet qui prenait le bouillon face à Nuria Llagostera Vives, il avait déserté le Suzanne-Lenglen quelques minutes plus tard quand Marion Bartoli bataillait face à Olga Govortsova. On le comprend Nico, se taper à longueur d’année les matchs de Pauline Parmentier, Julie Coin ou Stéphane Foretz-Gacon, ça doit peser sur le moral.
Schiavone et Clijsters dans l’indifférence L’ensemble des spectateurs est dans le même état. Les matchs féminins se jouent presque dans l’indifférence comme celui de la tenante du titre, Francesca Schiavone, mercredi, sur le Central face à Vesna Dolonts. Ou encore l’élimination de Kim Clijsters ce jeudi contre Arantxa Rus.
Avec un brin de mauvais esprit, on pourrait dire que Marion Bartoli symbolise ce manque de relief actuellement des joueuses. Certains journalistes pensaient la même chose et la question a été posée en conférence de presse à la numéro 1 française pour une réponse tranchante : « Il n'y a peut-être plus de grands noms qui attirent les spectateurs uniquement sur leur nom, mais le niveau est plus homogène. Si on faisait revenir Anna Kournikova, elle attirerait peut-être les foules, mais je ne suis pas sûre que cela augmenterait le niveau de jeu. » Sans doute pas mais Escudé viendrait peut-être la voir jouer…
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