Depuis son arrivée en 2019, Fabien Galthié a toujours fixé la Coupe du monde 2023 comme son seul objectif. Pourtant, s’il a réussi à faire renaître le rugby tricolore de ses cendres, le sélectionneur n’a pas réussi à dépasser le stade des quarts de finale comme ses prédécesseurs Philippe Saint-André et Jacques Brunel.
Dès le soir de l’élimination du XV de France, la question a été posée à Fabien Galthié en conférence de presse. Est-ce lui, qui était censé mener les Bleus au moins vers le dernier carré de la Coupe du monde, ne va pas remettre en question son avenir au poste de sélectionneur. La réponse a été courte, en une seule phrase : « Non j'ai un contrat qui court jusqu'à juin 2028 ».
Après la défaite, il annonce du lourd pour le XV de France https://t.co/sBjYXjguuT pic.twitter.com/AMFtCg8FRt
— le10sport (@le10sport) October 18, 2023
« J'ai confirmé Fabien dans ses fonctions parce que ce n’est pas le résultat d'un soir qui doit remettre en cause quatre années de travail »
Quelques jours après, il a été conforté par le président de la Fédération française de rugby, pourtant arrivé après sa nomination. « J'ai confirmé Fabien dans ses fonctions parce que ce n’est pas le résultat d'un soir qui doit remettre en cause quatre années de travail qui ont donné d'excellents résultats » a confié Florian Grill, dans un entretien accordé à RMC Sport. « J'ai la certitude que Fabien est la bonne personne à la bonne place et qu'on a besoin de lui pour les échéances à venir ».
Seul Bernard Laporte avant lui
Ce choix n’est pas un scandale, parce qu’effectivement Fabien Galthié semble toujours être l’homme de la situation. C’est pourtant assez rare, puisque dans l’histoire du rugby français un seul sélectionneur avait été reconduit. Il s’agit de Bernard Laporte, qui avait échoué en demi-finale en 2003 et 2007, soit une étape supérieure par rapport à Galthié. Pour Philippe Saint-André et Jacques Brunel, qui ont eux aussi été éliminés en quart de finale d’une Coupe du monde en 2015 et 2019, il n’y a en revanche eu aucune clémence puisqu’ils n’ont fait qu’un mandat. A noter que Jacques Fourroux, Jean-Claude Skrela et Marc Lièvremont, qui ont tous atteint la finale n’ont fait qu’un seul mandat eux aussi.