Pour la seconde rencontre après la victoire sur les All Blacks, Fabien Galthié a décidé de faire largement tourner son effectif en alignant plusieurs novice de cette Coupe du monde. Le résultats n’est pas terrible, puisque si les Français ont raflé la victoire la prestation était plus que passable et surtout, il n’y a pas eu de bonus offensif.
C’est décidément un match à oublier. Contre une nation plus que prenable, le XV de France se devait de prendre le bonus offensif et ainsi consolider une place de leader de la poule A. Il n’en est rien finalement, puisque l’Uruguay s’est accroché et pour le moment, Fabien Galthié et ses hommes ne sont pas du tout assurés de terminer premiers de leur groupe !
Coupe du monde de Rugby : Battu, il pète totalement les plombs https://t.co/I7Ty6fk5UH pic.twitter.com/tEYXyFCzxS
— le10sport (@le10sport) September 18, 2023
« Il est évident qu'un mois sans compétition, c'est pas idéal »
Présent en conférence de presse, Laurent Labit a confirmé la tendance, puisque les cadres devraient être de retour face à la Namibie, pour ce troisième match du XV de France (jeudi, 21h). « On a toujours eu un plan, on le suit. On a d'un côté besoin de travailler mais on a aussi besoin de jouer. Il y a eu ce premier match contre la Nouvelle-Zélande qui générait des attentes et du stress depuis trois ans. Six jours plus tard, venait l'Uruguay. Après le match de la Namibie, on disposera de quinze jours avant le dernier match de poules contre l'Italie. Il est évident qu'un mois sans compétition, c'est pas idéal ». a expliqué l’adjoint de Fabien Galthié en charge de l’attaque du XV de France.
« C'est certain, il y aura moins de turnover à partir de maintenant »
« D'autant que dans cette Coupe du monde, on ne travaille pas à 42 comme on en a pris l'habitude. Ça veut dire que sur certaines séances, il faut ménager deux ou trois joueurs, il en manque un ou deux... On va trouver notre rythme et notre progression sur les matches » a poursuivi Labit, qui assure que l’équipe ne devrait plus vraiment tourner à partir de maintenant. « C'est certain, il y aura moins de turnover à partir de maintenant. Mais on ne sait jamais avec les blessures. On peut avoir besoin de tout le monde ».