XV de France : L’aveu de Romain Ntamack après sa blessure
Axel Cornic

À quelques jours du début de la Coupe du monde, Romain Ntamack a accordé un long entretien à L’Equipe, qui paraîtra dans la version papier ce mercredi 30 septembre. Il y raconte notamment les heures qui ont précédé le verdict tant redouté qui lui a appris la rupture des ligaments croisés de son genou gauche et automatiquement, son forfait pour le Mondial.

Si le XV de France semble avoir refermé ce chapitre pour affronter l’avenir, le fantôme de Romain Ntamack n’a jamais cessé de planer sur cette préparation à la Coupe du monde. Il faut dire que l’ouvreur toulousain devait être avec Antoine Dupont le maître à jouer des Bleus et son forfait, a déclenché d’énormes débats pour savoir comment la France allait pouvoir se relever après ce coup dur.

« Je ne pensais pas avoir les croisés, mais... »

Dans un entretien qui sera diffusé par L’Equipe ce 30 aout, Romain Ntamack est revenu sur cette blessure qui lui coute une participation à la Coupe du monde. « Ce n’était pas les heures les plus faciles pour moi, parce que je ne me doutais pas que j’étais touché aux croisés, mais une blessure au genou... je n’ai jamais rien eu, du coup je me suis dit que ça pouvait m’empêcher de jouer la Coupe du monde » a confié l’ouvreur de 24 ans. « Je ne pensais pas avoir les croisés, mais forcément quelque chose qui allait m’éloigner des terrains pour au moins deux ou trois mois, le temps de la compétition ».

« J’ai envisagé le pire des scénarii pour ne pas prendre un coup de massue au moment du verdict »

« Les heures à attendre l’IRM ont étés assez longues. Je me suis entouré de mes proches et j’ai envisagé le pire des scénarii pour ne pas prendre un coup de massue au moment du verdict » a poursuivi Romain Ntamack, dans un extrait vidéo diffusé ce mardi sur le site de L’Equipe. « Ça m’a permis de dédramatiser tout ça, de commencer déjà à relativiser et de me dire que je n’allais pas jouer la Coupe du monde. Finalement, au moment du verdict je n’étais pas plus surpris que ça ».

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