XV de France : Il dit tout sur son calvaire après la Coupe du monde
Hugo Chirossel

Un mois après, Thomas Ramos est revenu sur l’élimination de XV de France face à l'Afrique du Sud en quart de finale de la Coupe du monde (28-29). L’arrière du Stade Toulousain s’est notamment exprimé sur sa tentative de transformation contrée par Cheslin Kolbe. Un fait rare et qui risque de le suivre pendant encore longtemps.

« J'ai d'abord un effet de surprise. » Un mois après, Thomas Ramos s’est exprimé auprès de L'Équipe sur l’élimination du XV de France lors de la dernière Coupe du monde. Les Bleus se sont inclinés de seulement un point en quart de finale face à l’Afrique du Sud (28-29) et l’arrière du Stade Toulousain aurait justement pu offrir la victoire aux siens, si sa tentative de transformation n’avait pas été contrée par Cheslin Kolbe.

«Ça va peut-être m'arriver une seule fois dans ma carrière. Et c'est tombé ce jour-là»

« Ça arrive très rarement. Je me dis : mince, ça m'est arrivé ! En revoyant le match, je n'ai pas l'impression d'avoir changé quelque chose dans ma routine. Après, quand tout le monde te dit "il est parti avant", tu as envie de le dire aussi. Je crois que, selon la règle exacte, ses pieds doivent être derrière la ligne. Au moment où il part, il a le pied sur la ligne. Mais, encore une fois, on peut incriminer Ben O'Keefe. Mais si l'arbitre vidéo avait eu envie de revoir, ou avait revu l'image, et considéré qu'il y avait faute, il y avait le temps d'appeler l'arbitre. C'était plus la responsabilité de l'arbitrage vidéo. Ce sont 2 points qui auraient pu nous faire gagner... Je me dis que ça va peut-être m'arriver une seule fois dans ma carrière. Et c'est tombé ce jour-là. C'est comme ça. Et ce n'est pas pour m'enlever des responsabilités, mais je continue à dire que si on n'avait pas pris 19 points… », a confié Thomas Ramos.

«Partout où je vais, c'est la première chose dont on me parle»

Un fait de jeu assez rare et que certaines personnes ne manquent pas de lui rappeler, même si Thomas Ramos affirme que cela ne le tourmente pas : « Non, non (il insiste). Mais partout où je vais, c'est la première chose dont on me parle... Encore ce week-end, des supporters de Perpignan criaient "attention Kolbe". Les mêmes qui devaient être dégoûtés ce jour-là. Ça va me suivre un moment. Mais ce n'est pas quelque chose qui me perturbe. C'est le jeu. »

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