Comme dans le football et de nombreuses autres disciplines, les statistiques et les datas ont pris une place centrale. Mais cela a encore du mal à passer dans le rugby et notamment avec le XV de France de Fabien Galthié, qui a beaucoup plus utilisé cet outil par rapport à ses prédécesseurs.
Le sport est devenu depuis plusieurs années une histoire de chiffres. Grâce aux GPS et aux différentes avancées technologiques, on a pu aller toujours plus loin dans le détail et donc, dans la préparation la plus complète possible. Mais cela ne plait pas forcément à tout le monde.
Dupont lâche le XV de France, «je vais me mettre en danger» https://t.co/xCZTKAAwm5 pic.twitter.com/Q37CcHCMn0
— le10sport (@le10sport) November 26, 2023
« Le sens de l'histoire ne me paraît pas remettre en question l’utilisation des datas »
Depuis la désillusion de la Coupe du monde, cette surutilisation des datas est en effet pointée du doigt, ce que ne comprend pas vraiment Fabien Galthié. « Il ne faut pas remettre en question l’intelligence qui permet de jouer de la manière la plus juste possible. Le sens de l'histoire ne me paraît pas remettre en question l’utilisation des datas » a expliqué le sélectionneur du XV de France, dans les colonnes de Midi Olympique.
« Parfois, nous avons réussi à transcender et à gagner ces matchs. Parfois non »
« Quand tu passes de 33 % (le pourcentage de victoires sous Guy Novès) à 80 % de victoires (son propre pourcentage de victoires), c’est que tu as réussi à modifier quelque chose qui était ancré depuis 10 ans » a poursuivi Fabien Galthié, taclant donc au passage l’un de ses prédécesseurs à la tête du XV de France. « Nous avions beaucoup travaillé ce secteur pour être forts, et rester en position de gagner les matchs jusqu’au bout. C’était encore le cas. Parfois, nous avons réussi à transcender et à gagner ces matchs. Parfois non ».