XV de France : Coupe du monde terminée pour six joueurs de Galthié ?
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

À l'occasion du match face à l'Uruguay, Fabien Galthié avait décidé de faire tourner en alignant une bonne partie de ce qu'on a pour habitude d'appeler « les coiffeurs » du XV de France. Et pour plusieurs d'entre eux, tout le reste de cette Coupe du Monde devrait se passer hors du terrain. Explications. 

Comme dans chaque groupe, pour n'importe quelle compétition et peu importe le sport collectif dont il s'agit, il existe les titulaires et les remplaçants. Il s'agit d'une règle inamovible, et qui oblige donc les entraîneurs à faire des choix. Fabien Galthié n'y échappe pas, lui qui vise le titre suprême en Coupe du Monde à la tête du XV de France. Et alors qu'il avait décidé de largement faire tourner à l'occasion du deuxième match de poules contre l'Uruguay (27-12, le 14 septembre dernier), l'entraîneur des Bleus a ensuite décidé de rebasculer sur des compositions plus classiques, et certains vont en faire les frais. 

Gros, Hastoy, Chalureau... Les toasts du XV de France 

L'EQUIPE consacre en effet dans ses colonnes du jour un article aux fameux toasts du XV de France pour cette Coupe du Monde 2023. Un terme que l'on emploie pour désigner les joueurs faisant partie du groupe mais appelés à occuper un rôle d'éternel remplaçant, contribuant à la vie de groupe et aux entraînements mais n'ayant quasiment aucune chance de pouvoir grappiller la moindre minute de jeu, sauf catastrophe dans l'effectif. Plusieurs joueurs du XV de France sont donc concernés : Jean-Baptiste Gros, Sipili Falatea, Antoine Hastoy, Bastien Chalureau, voire même Sekou Macalou et Arthur Vincent. Six toasts, pour qui le reste de cette Coupe du Monde devrait se disputer en costard. 

Les origines du terme

Mais d'où vient alors ce terme de toast ? David Auradou, 41 sélections avec le XV de France, se confie à ce sujet dans les colonnes de L'EQUIPE : « C’est venu dans les années 1990 pour marquer la différence entre l’équipe des tests et ceux qui restaient en costards. Toast a été choisi parce que les hors groupe étaient désignés pour aller serrer des louches à l’ambassade de France ou dans les réceptions officielles genre pince-fesses ». Quoiqu'il en soit, six joueurs du XV de France semblent donc condamnés à ce statut pour le reste de cette Coupe du Monde

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