XV de France : Antoine Dupont de retour, Laporte prend position
Axel Cornic

Ancien président de la Fédération française de rugby ainsi qu’ancien sélectionneur du XV de France, Bernard Laporte s’est exprimé sur le sujet dont tout le monde parle en ce moment : le retour d’Antoine Dupont. Blessé au visage puis opéré, le capitaine français pourrait être de retour lors d’un éventuel quart de finale de Coupe du monde.

Il y a un match face à l’Italie dans seulement quelques jours, mais tout le monde pense déjà à un possible quart de finale, qui pourrait opposer la France à l’Irlande ou à l’Afrique du Sud. Un match important puisqu’il pourrait être celui du retour d’Antoine Dupont, victime d’une fracture maxillo-zygomatique le 21 septembre dernier.

« Si Fabien a pris le risque et a décidé de jouer son va-tout, c'est qu'il y a une possibilité »

Invité du podcast Café Crème de RMC Sport, Bernard Laporte s’est exprimé sur ce sujet qui inquiète les amateurs de rugby en ce moment. « Je ne suis pas dans le secret des dieux, donc je pense que si Fabien (Galthié) a pris le risque et a décidé de jouer son va-tout, c'est qu'il y a une possibilité. Alors, quart de finale moi ça me semble quand même très tôt » a expliqué l’ancien président de la FFR. « Je croise les doigts et la France entière espère qu'il sera rétabli, mais bon c'est quand même une fracture. Tant mieux s’il est là, mais ça veut surtout dire que sa Coupe du monde n'est pas terminée ! Je crois que c'est une bonne chose et s'il ne revient pas pour le quart, il sera peut-être là pour la demie ou même pour la finale ».

« On prend le risque, mais peut-être que dans trois semaines on dira “non non c'est trop frais” »

« Si Fabien a pris cette décision (de garder Antoine Dupont) c’est parce qu’il a dû parler avec le chirurgien et il a dû parler avec Antoine, parce que c’est lui qui va prendre le risque » a poursuivi Bernard Laporte. « Il faut voir comment ça va cicatriser, comment cette fracture va se résorber et là il aura certainement une visite avec le chirurgien. On prend le risque, mais peut-être que dans trois semaines on dira “non non c'est trop frais”. Donc encore une fois, je crois que personne ne sait. C’est bien d’envoyer le signal qu’on le garde, parce que ça peut mobiliser les autres ».

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