Écarté par le XV de France, Bernard Laporte sort du silence
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Alors qu'il n'a pas reçu d'invitation pour assister au match d'ouverture de la Coupe du monde entre le XV de France et les All Blacks, Bernard Laporte est sorti du silence. Et si l'ancien président de la FFR regrette un «manque d’élégance», il affirme surtout qu'il veut que tout le monde soit derrière les hommes de Fabien Galthié.

«Ça manquait d’élégance, de classe, de respect»

« Ça manquait d’élégance, de classe, de respect mais ce n’est pas grave. Moi, ce que je voulais, c’est que cet événement soit grandiose. Donc je ne veux surtout pas faire de polémique. Vous savez, ce qui m’a fait plaisir, c’est lorsque je suis allé au Vélodrome (de Marseille) voir deux matches lors du premier week-end (Angleterre – Argentine, Afrique du Sud – écosse). Je disais à mes amis: «Je suis toujours entré partout par le tapis rouge, je veux aller maintenant au stade comme tout le monde.» Et ça a été compliqué le samedi! Les gens m’arrêtaient sans cesse pour me dire : "Merci Bernard." Ça m’a fait super plaisir. Je préfère ça qu’une polémique qui me mette en avant. C’est la Coupe du monde qu’il faut mettre en avant », explique-t-il dans les colonnes du Midi-Libre avant d'assurer qu'il se met en retrait volontairement.

Laporte veut «qu’on parle du XV de France»

« Absolument. Je veux qu’on parle du XV de France, de la Coupe du monde, de la France, c’est ça le plus important. La polémique ne doit pas exister, mais après, il faut que certains se regardent dans une glace (...) Quand j’arrête un truc et que je passe à autre chose, je ne suis pas du genre à ressasser. Je ressasserai quand je serai dans le cercueil. Il n’y a pas de place pour l’aigreur ou la jalousie, la vie est trop courte », ajoute Bernard Laporte avant d'avouer qu'il ressent un petit sentiment d'injustice : « De ne pas avoir été invité, oui. Le reste non. J’ai pris des coups mais sincèrement ça me fait rire. C’est comme taper sur la tête des enfants alors qu’ils ont raison. Ça ne leur fait pas mal. C’est moi qui ai démissionné, j’ai décidé de partir ».

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