En marge de l'annonce de la composition du XV de France pour affronter le pays de Galles samedi, Philippe Saint-André est revenu sur les accusations de dopage évoquées dans le livre de Pierre Ballester.
Philippe Saint-André, qui a annoncé ce mercredi la composition du XV de France pour affronter le Pays de Galles samedi, en a également profité pour réagir aux accusations de dopage évoquées dans le livre de Pierre Ballester, à paraître le 5 mars. « Notre dopage, c'était la passion, l'envie de jouer, de se faire des passes et de boire quelques bières avec le public après les matchs. On est hors sujet complet. Alors oui, je buvais deux expressos avant de jouer, c'est vrai. Combien font cela avant d'aller travailler ? L'adrénaline venait avec l'envie de jouer, l'envie de se faire des passes, l'envie de mettre un tampon à un Anglais pour le faire couiner un peu. Ça, c'était l'enthousiasme du rugby », a-t-il lancé dans des propos relayés par Rugbyrama.
« NOS JOUEURS, ON A PLUS ENVIE DE LEUR DONNER DES CAROTTES RÂPÉES »
Le livre intitulé "Rugby à charges, l’enquête-choc" vient s’ajouter aux récentes accusations de l’ex-international français Laurent Bénézech. Là encore, Saint-André s’est montré catégorique. « Depuis treize ans, il y a un suivi qui a été mis en place par la Ligue et la Fédération française de rugby. Nos joueurs sont contrôlés une douzaine de fois par an. (…) Les joueurs savent que si jamais un seul est pris pour dopage, il sera banni de l'équipe de France. Le message est clair. En plus, si on regarde nos joueurs, on a plus envie de leur donner des carottes râpées en entrée car on a plus envie qu'ils perdent du poids pour mieux se déplacer, plutôt qu'ils prennent du volume musculaire. Je peux vous assurer que tant que je serai sélectionneur, il n'y aura pas de saloperies comme ça en équipe de France », a-t-il conclu.