Pierre Ballester est l'auteur d'un livre où il dénonce un monde de l’Ovalie où les produits dopants sont omniprésents. Des accusations commentées par les joueurs de l'Équipe de France.
Dans son nouvel ouvrage « Rugby à charges », le journaliste Pierre Ballester dénonce un monde du rugby gangréné par le dopage. Des accusations qui ont bien fait sourire les membres du XV de France. Pour les joueurs, les contrôles sont tellement présents qu’il est impossible de se doper.
« ON A UN CONTRÔLE TOUS LES TROIS MOIS »
« On a un contrôle tous les trois mois. Le suivi longitudinal, avec des prises de sang. Il y a assez de contrôles inopinés pour ne pas passer à travers. Tous les produits que l’on prend sont contrôlés par les médecins et l’AFLD (Agence française de lutte pour le dopage). J’appelle le docteur avant même de prendre un Aspégic » a confié Jules Plisson. Pour sa part, Bernard le Roux a expliqué ce que les joueurs pouvaient se permettre de prendre, dans des propos rapportés par RMC : « On prend parfois de la créatine, de la protéine, mais c’est pour la récupération »