Yannick Bru estime que les joueurs n'étaient pas au rendez-vous des attentes lors de la rencontre face à la Nouvelle-Zélande...
Pour son premier test-match de novembre, le XVdeFrance n’a rien pu faire face à la suprématie des AllBlacks. Les hommes de Guy Novès se sont logiquement inclinés (18-38) après une première période à vite oublier. Dans des propos rapportés par Rugbyrama, YannickBru, entraîneur des avants, estime que les Bleus n’étaient pas à la hauteur des attentes.
« Personne n’a été à son avantage »
« Je pense qu’il faut mesurer ses propos, notamment sur le constat de la première période. On vient de prendre une gifle. Les joueurs n’ont pas manqué d’agressivité. Ils se sont envoyés dans le combat. En revanche, on a multiplié les erreurs individuelles qui ont fragilisé le système, notamment en défense. On s’est suicidé maladroitement à plusieurs reprises. On a des faiblesses sur des contacts. Certaines erreurs sont inacceptables. Elles ont entraîné un naufrage collectif qui donne une image moche de l’équipe de France. Nous ne sommes pas contents parce qu’on a vu ne correspond pas à ce qu’on a travaillé. Il y a des manques sur certaines de nos montées défensives, sur certaines lectures de jeu, un manque de réactivité, mais je trouve le mot "indigne" trop fort. Les joueurs n’ont pas triché. Il faut juste reconnaître que les Néo-Zélandais sont un peu meilleurs que nous partout. Ça va plus vite, c’est plus technique, c’est plus puissant par moment, c’est plus organisé à d’autres. C’est une claque. On est navré parce qu’on y croyait dur, mais la réalité qui nous a éclaté au visage hier, c’est que les Néo-Zélandais sont un peu meilleurs que nous partout. Une équipe de rugby, c’est une cordée qui, face à la Nouvelle-Zélande, marche très près du précipice. Le problème, ce sont ces erreurs individuelles importantes, parfois de joueurs majeurs, qui ont provoqué la chute de la cordée au fond du ravin. C’est vrai que personne n’a été à son avantage. La faillite des uns a entraîné la chute des autres. Là, à très court terme, on va panser nos plaies, faire nos débriefings... certains seront sévères, évidemment », assure YannickBru.