Fabien Galthié, actuel sélectionneur du XV de France, a répondu à ceux qui cirtiquent ses méthodes de travail.
La science du rugby de Fabien Galthié est indéniable, pourtant il n'a pas vraiment laissé que des bons souvenirs, là où il est passé. Au Stade Français il s'est mis plusieurs joueurs à dos, même s'il a remporté un Bouclier de Brennus. Cela a été encore plus fort à Montpellier, comme peuvent en témoigner les relations très tendues avec son ancien joueur Geoffrey Doumayrou. Pour finir, Mourad Boudjellal n'a jamais caché avoir fait une erreur en l'attirant au RCT, où il a d'ailleurs été mis de côté au profit de Patrice Collazo.
« Il serait prétentieux de dire que je n’ai pris que de bonnes décisions »
Cette réputation de technicien très dur, pas toujours juste avec ses joueurs, continue de le poursuivre. Désormais à la tête du XV de France, il s'est en expliqué lors d'un entretien accordé au Midi Olympique. « Je ne peux pas parler de conflits. Je peux parler de décisions, de perceptions. Je peux sûrement parler d’incompréhensions, parfois. Quand on travaille, qu’on organise, qu’on prend des décisions, on fait parfois bien, parfois moins bien. Il serait prétentieux de dire que je n’ai pris que de bonnes décisions. Je me dois cette honnêteté et cette remise en question. Mais je sais aussi que, au final, le plus important est d’avoir pris des décisions quand elles s’imposaient » a expliqué Fabien Galthié. « Il aurait été trop facile de ne rien faire. J’ai préféré agir et prendre des risques. Quitte à me tromper. Et quitte à ce que, aujourd’hui, on m’en parle encore. C’est une tarte à la crème, parfois un fonds de commerce me concernant, à mon encontre. Mais je dois l’entendre, l’écouter et l’accepter. Avec le poste que je viens de prendre et toutes les responsabilités qu’il implique, il faut être capable de tout entendre. Et tout accepter, ce qui est dit et ce qui va être dit sur moi. Je vais être exposé, je le sais ».