Bernard Laporte, candidat à la présidence de la FFR, a assuré qu’il allait apporter des profonds changements si jamais il était élu.
L’élimination catastrophe du XV de France en Coupe du monde, a du bon finalement. Elle a en effet lancé un véritable débat sur les modifications nécessaires à apporter au rugby français, pour évoluer et rattraper le retard avec les nations de l’hémisphère sud. Ça tombe bien, en 2017 les élections pour la présidence de la FFR vont se tenir et elles pourraient bien apporter un véritable vent de fraicheur sur le rugby tricolore. Bernard Laporte, ancien sélectionneur des Bleus et manager du RCT, est l’un des favoris pour briguer la présidence de la Fédération.
« La révolution est en marche et elle ne s’arrêtera pas »
Le sulfureux coach toulonnais fait le tour de la France depuis plusieurs mois, afin de faire campagne et de rallier plusieurs clubs amateurs à sa cause. En Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, il a assuré que si jamais il était nommé président de la FFR, il apportera des profonds changements. « La révolution est en marche et elle ne s’arrêtera pas » aurait lancé Bernard Laporte, d’après des propos rapportés par l’Est-Éclair. « Je serai le président le plus casse-pieds que la Fédé ait connu. Personne ne pourra me vendre des conneries, me la faire à l’envers au niveau de la formation ». Le manager du RCT aurait l’intention de rapprocher les clubs amateurs, avec le monde professionnel, afin de créer une vraie passerelle qui pourrait être bénéfique au rugby français.