Rugby - Guy Novès : «Je me sentais épié, avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête»
J.-G.D.

Après son éviction, Guy Novès n'a pas hésité à en remettre une couche sur la décision de Bernard Laporte de se séparer officiellement de ses services.

Après les résultats décevants du XV de France, notamment lors des test-matches de novembre face à la Nouvelle-Zélande, à l'Afrique du Sud et au Japon, Bernard Laporte a tout simplement décidé de licencier Guy Novès de ses fonctions de sélectionneur national. Ce dernier reste assez meurtri par cette décision, tout en estimant que l'arrivée du président de la FFR a totalement changé la donne. 

« J'ai la certitude que ces personnes-là m'ont piégé »

« J'aurais aimé que Bernard Laporte vienne me voir directement. Ce qui n'a jamais été le cas, puisque j'ai toujours eu Serge Simon comme interlocuteur. Dès lors, oui, j'ai senti cette épée de Damoclès au-dessus de ma tête. Je n'ai jamais trouvé cette liberté dans mon travail que j'avais avec René Bouscatel, au Stade Toulousain, ou avec l'ancienne gouvernance de la FFR lors de ma prise de fonctions. Et bizarrement, je n'ai pas retrouvé les mêmes résultats. Je me sentais épié, de manière très importante. La confiance nécessaire a toujours été perturbée. Ces conditions ne me convenaient pas. Je suis d'ailleurs persuadé que ces conditions vont changer, après mon départ. J'ai la certitude que ces personnes-là m'ont piégé. D'un côté, j'entendais "On te soutient". De l'autre, il y avait un autre discours. Plusieurs fois, il m'a dit qu'il souhaitait qu'on se voit en tête à tête, de manière informelle, il ne l'a jamais fait », assure Guy Novès dans les colonnes du Midi-Olympique ce vendredi.

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