Présent en Nouvelle-Zélande pour la tournée du XV de France, Joris Segonds a pu se frotter à Beauden Barrett, l'un des plus grands demi d'ouverture des dernières années. Et alors qu'il a été invité à comparer le All Black aux numéros 10 français, Segonds s'est surtout attardé sur Matthieu Jalibert plus que sur Romain Ntamack.
En l'absence de Romain Ntamack et Matthieu Jalibert, c'est Joris Segonds qui était le numéro 10 du XV de France durant la tournée en Nouvelle-Zélande. L'occasion pour l'ouvreur de l'Aviron Bayonnais de se frotter à la légende Beauden Barrett. Un joueur qu'il est invité à comparer à ses deux compatriotes, mais Joris Segonds s'arrête surtout sur la star de l'UBB, le rival de Romain Ntamack en Bleus.
Segonds impressionné par Jalibert
« Cette saison, Matthieu Jalibert était sur une autre planète. Il s’est baladé en Top 14 et en Champions Cup. Ceci étant posé, il est évident que Beauden Barrett, c’est la classe et maintenant que je l’ai affronté, j’en suis d’autant plus convaincu. Évoluer à ce niveau-là à 34 ans et après douze ans de carrière internationale, c’est quelque chose, quand même… J’ai d’ailleurs tenu à échanger mon maillot avec le sien après le premier test. Je vais l’encadrer ; il aura une belle place à la maison », lance-t-il dans une interview accordée au Midi-Olympiques, avant de poursuivre.
«Cette saison, Matthieu Jalibert était sur une autre planète»
« Au début, pour moi qui ne connaissais pas du tout ce niveau, ça faisait bizarre : sur les libérations de balles, les All Blacks allaient vraiment à 10 000. Ils ne traînent pas dans les rucks comme en Top 14. Mais au niveau de l’intensité, notre championnat se rapproche beaucoup d’un test-match. Les gens ne s’en rendent pas forcément compte et c’est ce qu’on se disait d’ailleurs dans les vestiaires, après le premier test : quand tu affrontes Toulouse ou Bordeaux en championnat, la vitesse d’exécution est à peu près la même que celle des grosses équipes du circuit international. La saison écoulée en Top 14 m’a donc beaucoup aidé à préparer ces premières sélections », ajoute Joris Segonds.