Chabal accusé de trafic, la vérité éclate
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Ambassadeur de la prochaine Coupe du monde qui se tiendra dans l’Hexagone à l’automne 2023, Sébastien Chabal est accusé de trafic de billets, lui qui a acquis une grosse centaine de places pour l’événement. Alors que l’ancien international s’est déjà expliqué sur la polémique, Claude Atcher confirme les faits mais se défend.

Alors que la Coupe du monde de rugby se tiendra cet automne (8 septembre - 28 octobre) dans l’Hexagone, Sébastien Chabal est au cœur d’une polémique. L’ancien international du XV de France aurait en effet acquis une grosse centaine de billets pour l’événement d’après les informations divulguées par Le ParisienChabal est ambassadeur du Mondial et bénéficie ainsi d’un accès privilégié aux billets, mais l’ancien joueur a largement dépassé les quotas, alertant ainsi les gendarmes de la section de recherches de Paris, en charge de l’enquête préliminaire ouverte début octobre par le Parquet national financier pour des infractions présumées de favoritisme, trafic d’influence et corruption. Dans un entretien accordé au Midi Olympique, ClaudeAtcher, l’ancien directeur général du Groupement d’intérêt public France 2023, sort du silence et se justifie au sujet de cette affaire.

«  Je n'ai pas eu de gratuité ou de tarifs préférentiel. Et non, je n'entends pas faire de bénéfices sur ces places »

Dans un communiqué transmis à l’AFP, Sébastien Chabal avait vivement démenti les accusations portées contre lui : « Oui, j'ai bénéficié d'un accès privilégié pour acheter plus de billets que ce qu'il est possible de faire par une seule personne, en raison de mon statut d'ambassadeur de France 2023. Je n'ai pas eu de gratuité ou de tarifs préférentiel. Et non, je n'entends pas faire de bénéfices sur ces places. Il est évident que ces places ne sauraient être revendues par ceux qui en bénéficieront. Il est tout aussi inenvisageable qu'elles puissent servir à des opérations commerciales. »

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