XV de France : Galthié doit gérer une vieille malédiction
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Le verdict est tombé. Sorti sur blessure face à l'Ecosse samedi (victoire 30-27), Romain Ntamack souffre d'une rupture du ligament croisé du genou gauche et est contraint de déclarer forfait pour le Mondial de Rugby en France. La tuile pour les Bleus. Mais ces dernières années, la malédiction avait frappé d'autres cadors. L'exemple le plus marquant reste l'absence de Dan Carter en 2011.

Samedi, Fabien Galthié se voulait rassurant concernant Romain Ntamack, touché au genou lors de la rencontre de préparation face à l'Ecosse. « Pour Romain, c'est une hyperextension du genou avec une légère tension ligamentaire mais rien de plus » avait confié le sélectionneur du XV de France. Ce dernier a donc dû tomber de haut lorsqu'il a pris connaissance de la nature exacte de son ouvreur. Comme annoncé par L'Equipe et confirmé par RMC Sport, Ntamack a passé des examens ce lundi et souffre d'une rupture du ligament croisé du genou gauche. Une blessure, qui le pousse à déclarer forfait pour le prochain Mondial de rugby organisé en France (du 8 septembre au 28 octobre). Ntamack n'est pas le premier gros poisson à déclarer forfait pour cette compétition. Ces dernières semaines, la Nouvelle-Zélande a enregistré ceux de Sevu Reece et George Bower, tandis que le Pays de Galles a perdu son pilier, Ken Owens.

Les grandes équipes n'ont pas été épargnées

Ce phénomène n'est pas une rareté. Ces dernières années, les cadors du rugby mondial ont dû faire face à de terribles annonces. En 2019, lors de la précédente édition, le Pays de Galles a été l'une des équipes les plus touchées. Très appréciés de Warren Gatland, Taulupe Faleatau et Gareth Anscombe avaient dû abandonner. En 2015, la malédiction avait touché les Irlandais. Paul O'Connell avait dit adieu à ses chances de victoire au Mondial. Véritable maître à jouer, Jonathan Sexton avait, quant à lui, débuté le tournoi mais ne l'avait pas terminé. Touché aux adducteurs, il avait été contraint de déclarer forfait pour le quart de finale face à l'Argentine. Hasard ou pas, son équipe s'était inclinée face aux Sud-Américains. 

Le déchirement Dan Carter en 2011

Les All Blacks ne font pas figure d'exception. Du moins, en ce qui concerne les joueurs blessés. En 2015, Tony Woodcock avait pris la décision de quitter son groupe en raison d'une blessure à la cuisse. Mais l'exemple le plus marquant reste certainement Dan Carter. Star dans son pays, il avait été contraint de se retirer du Mondial 2011, en Nouvelle-Zélande. Un déchirement pour tout un pays, qui avait retrouvé le sourire quelques semaines plus tard grâce à la victoire des All Blacks en finale sur la France. De quoi donner de l'espoir au XV de France

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