Les souvenirs de Christophe Urios lors de son passage à l'UBB continuent de hanter les couloirs de Clermont, où il officie désormais en tant que manager. Évoquant fréquemment cette période, le technicien revient sur son mandat à l'UBB avec une certaine nostalgie. Cependant, une ombre semble planer sur ses souvenirs : le regret de ne pas avoir fait venir Benjamin Urdapilleta, désormais un pilier de Clermont, lors de son passage dans la Gironde.
Lors de la récente rencontre face à l'UBB, Christophe Urios, le manager de l'équipe de Clermont, a été interrogé en conférence de presse sur son passage précédent au sein du club girondin. Dans un style bien à lui, il a répondu de manière lapidaire : « Je sais ce que j'ai fait ici, je sais pourquoi je suis parti, enfin, pourquoi j'ai été viré... ». Cependant, aujourd'hui, il semble que Urios ait également pris conscience de ses éventuels regrets, évoquant notamment le transfert avorté de Benjamin Urdapilleta.
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— le10sport (@le10sport) May 8, 2024
«Je ne voulais pas mettre des bâtons dans les roues de Matthieu Jalibert»
Dans le tableau des réussites pour la saison de Clermont, un nom brille particulièrement : Benjamin Urdapilleta. Transfuge de Castres arrivé cet été en terre auvergnate, le joueur a su se démarquer par ses performances. Christophe Urios, l'entraîneur de Clermont, a d'ailleurs révélé avoir décliné l'opportunité de recruter Urdapilleta lors de son passage précédent dans un autre club. « Benjamin Urdapilleta ? Il voulait venir à Bordeaux d’ailleurs. Je ne l’ai pas pris, parce que j’avais peur de ça. D’abord, j’avais peur que ce qui s’est passé à Castres se reproduise. Ensuite, je ne voulais pas mettre des bâtons dans les roues de Matthieu Jalibert, qui devait s’épanouir. Mais avec le recul, je le regrette car je pense qu’il aurait fait progresser Matthieu », a confié Urios dans un entretien accordé au Midi Olympique. Les regrets sont énormes pour l'ancien entraineur de l'UBB.
«Et je pense même qu’avec lui, on aurait été champions»
« Et je pense même qu’avec lui, on aurait été champions. Au moins une fois. Parce qu’il a ce que peu de joueurs ont : la rage de vaincre. Il a ça en lui. Tout le temps. Tous les jours de la semaine, et encore plus le samedi. Dans une jungle comme le Top 14, il n’y a pas de mystère : les équipes qui sortent sont les mieux armées. Qui ont une super mentalité, qui sont sur la même page, qui travaillent dur, qui ont de la clarté dans leur jeu avec une vraie identité », a ajouté le manager de Clermont. L'histoire aurait donc pu être différente pour Christophe Urios à l'UBB.