En fin de contrat avec l’ASM Clermont Auvergne, Damian Penaud a décidé de changer de club en signant pour l’Union Bordeaux-Bègles jusqu’en 2026. L’ailier international était pourtant un joueur très convoité et certains observateurs l’annonçaient même du côté du Stade Toulousain, où jouent plusieurs de ses coéquipiers du XV de France.
C’est une petite bombe dans le monde du Top 14. A l’ASM Clermont Auvergne depuis le début de sa carrière professionnelle, Damian Penaud a décidé de tourner la page et d’ouvrir un nouveau chapitre du côté de l’Union Bordeaux-Bègles, où il a signé un contrat de trois ans.
Top 14 : Tremblement de terre à Clermont, Penaud file à l’UBB https://t.co/DY0OqTAyVo pic.twitter.com/9BnhzQwRsf
— le10sport (@le10sport) December 28, 2022
« Avec le président Laurent Marti et le futur manager Yannick Bru le courant est passé de suite ! »
Dans un long entretien à paraitre dans L’Equipe ce jeudi, Penaud a expliqué son choix et a notamment assuré ne pas avoir été impacté par les récents évènements survenus du côté de l’UBB, comme le départ de Cameron Woki ou celui plus récent de Christophe Urios. « En aucun cas cela m'a freiné. J'ai surtout regardé la qualité de l'effectif. Il y a aussi la rencontre avec le président Laurent Marti et le futur manager Yannick Bru. Le courant est passé de suite ! Je me suis retrouvé dans le projet qu'ils m'ont présenté » a expliqué l’international français. « Enfin, la signature de Thibault Giroud, le directeur de la performance de l'équipe de France, avec qui je m'entends très bien, a été un facteur déterminant. Il est très professionnel et à l'écoute des joueurs ».
« Toulouse ? Je n'ai jamais réellement eu d'approche concrète »
Dans cet entretien, Penaud a également donné sa version des faits, démentant notamment les rumeurs autour d’une arrivée au Stade Toulousain. « Je n'ai jamais réellement eu d'approche concrète. J'ai signé à Bordeaux-Bègles et je ne regrette pas mon choix » a-t-il assuré, avant de confirmer avoir reçu une énorme offre de la part d’un club étranger, sans en dévoiler l’identité. « J'avoue que lorsque j'ai reçu cette offre, j'ai été très étonné. Mais je ne me voyais pas partir maintenant. Je voulais rester en France. En fin de carrière, si l'occasion se présente à nouveau, pourquoi pas. Mais là, c'était trop tôt ».