Si Hugo Auradou et Oscar Jégou n’ont pas consommé de cocaïne au moment où ils ont été accusés de viol aggravés en Argentine, cette affaire a mis en lumière la surconsommation de cette drogue dans le monde du rugby. Un fléau qui oblige les clubs du Top 14 à mettre en place des mesures, même si elles ne seront pas obligatoires. Christophe Urios et Clermont ne contrôleront pas leurs joueurs.
La cocaïne et le rugby, c’est bientôt fini ? Récemment, Laurent Marti, le président de l’UBB, dévoilait dans Sud Ouest que le club allait mettre en place une série de tests à leurs joueurs : « Il faut juste prendre des mesures et nous allons en prendre. Ça s’encadre juridiquement mais on a proposé aux joueurs de se soumettre à des tests réalisés sur tirage au sort. On a dit aux joueurs : attention, il y a un fléau, on n’en veut pas dans notre sport, donc on fait en sorte que vous soyez plus surveillés. » Le club bordelais sera-t-il suivi ?
Top 14 : «C'était nul», le nouveau coup de gueule d'Urios https://t.co/PeviRegtPi pic.twitter.com/eYAYl6l7gs
— le10sport (@le10sport) September 16, 2024
«Effectuer des contrôles n’empêchera pas d’éviter les conneries»
Dans des propos rapportés par La Montagne, Christophe Urios, le manager de Clermont, révèle le choix du club concernant ces tests : « Nous n'avons pas fait ce choix pour le moment. Nous en avons parlé avec le président et le président en a parlé aux joueurs. Effectuer des contrôles, n'empêchera pas à mon sens d'éviter les dérives et les conneries. Je pense qu'il faut faire en sorte d'accompagner et de faire en sorte à ce que les gars soient le plus responsables possible. J'ai plus cette façon de fonctionner plutôt que de contrôler quatre ou cinq joueurs tous les lundis matin. »
«C’est un fléau qui est terrible»
« Je n'ai pas envie de faire cela personnellement parce que je ne fonctionne pas comme cela. C'est un fléau qui est terrible, confesse Urios. Dans la société en général comme dans le monde du rugby bien évidemment. Ne pas regarder la vérité en face, c'est dangereux. Les joueurs sont responsables. Ce sont des grands hommes. »