Mourad Boudjellal, président du RCT, a livré quelques conseils à Jacky Lorenzetti, son homologue du Racing 92.
Cette année, c’est le temps du passage de témoin entre le Racing 92 et le RCT. Le club francilien porte tous les espoirs du rugby français, puisqu’il est la dernière écurie tricolore encore en lice en Coupe d’Europe. C’est Toulon qui avait ce rôle les années précédentes. Mais, les Varois sont en pleine révolution, avec le départ prochain de Bernard Laporte, l’arrivée de Diego Dominguez et les départs de plusieurs cadres de l’effectif. Les Ciel et Blanc sont au contraire au début d’une nouvelle aventure, avec notamment Dan Carter en figure de proue.
Boudjellal montre le chemin à Lorenzetti
Mourad Boudjellal souhaite le meilleur au grand rival du Racing 92, c’est pour cela qu’il a livré quelques conseils à Jacky Lorenzetti, président du club francilien. « Depuis un an ou deux, Jacky Lorenzetti fait très bien évoluer son logo par petites retouches graphiques. Il essaie d’imposer sa marque ciel et blanc dans la capitale où l’image rose, la formidable trouvaille de Max Guazzini avec le Stade Français reste très forte. Il manque encore quelque chose au Racing : un titre. Nous, à Toulon, on a eu cette notoriété avec beaucoup de titres » a expliqué le boss du RCT, dans les colonnes de L’Équipe. « N’oublions pas qu’il y a eu des matchs à 6 000 personnes à Colombes cette saison, malgré l’effet Carter. Allez, ça fait 6 001 puisque Carter y était aussi (rire). Si j’avais été président de ce club, j’aurais joué sur sa date de création, 1882. Il faut se battre où on est le plus légitime. Et personne ne l’est plus que le Racing avec cette date, cette ancienneté. Le club aurait pu créer un véritable contraste qui collait bien à Colombes: entre son maillot historique, du type « Brigades du tigre » avec des moustaches et son équipe ultramoderne. Il aurait alors bénéficié d’un capital sympathie, généré de l’enthousiasme. Dommage… Et puis la bacchante, ça irait très bien à Jacky (rire) ».