Mourad Boudjellal est encore une fois au cœur de la polémique, après que le drapeau corse ait été affiché à l’Allianz Riviera, lors du match entre Toulon et Clermont samedi dernier.
Le président du RC Toulon est un habitué de la provocation. Loin d’en être à son coup d’essai, Mourad Boudjellal a récidivé samedi dernier, à l’occasion de la rencontre entre le RCT et Clermont (27-19), lors de la douzième journée du Top 14. En effet, un drapeau corse a été affiché sur l’écran géant du stade lors de l’entrée des joueurs… un clin d’œil qui n’est pas sans rappeler les incidents survenus lors du match de football entre l’OGC Nice et le SC Bastia, le 18 octobre dernier. Cette énième frasque n’a pas laissé insensibles les supporters de l’OGC Nice, club résident de l’Allianz Riviera…
« LA RÉACTION DES NIÇOIS EST D’UNE CONNERIE AFFLIGEANTE »
L’un des représentants du groupe de supporters Populaire Sud, a assuré que Mourad Boudjellal « mériterait un bon placage », après cet évènement. « Il jette de l’huile sur le feu, c’est lamentable » a-t-il assuré, dans des propos relayés par Var-Matin. « L’Allianz Riviera, aussi beau soit-il, appartient à tout le monde; à partir du moment où on le loue, on peut y faire n’importe quoi, y compris cracher sur l’identité niçoise ». La réponse du président du RC Toulon n’a pas tardé et celui-ci en a appelé encore une fois à l’humour et au « second degré ». « C’était un clin d’œil à prendre au 2e degré! La réaction des Niçois est d’une “connerie” affligeante » a expliqué le sulfureux patron du club varois.« S’il faut que je réfléchisse comme un supporter moyen de football, je vais avoir des difficultés. Ça ne reste que du sport ». Nice Eco Stadium, le concessionnaire de l’Allianz Arena, a tenu à préciser que les messages et images diffusées dans l’enceinte du stade pendant les rencontres, étaient de la responsabilité de l’organisateur… qui était donc le RCT.