Après s’être prononcé sur l’avenir d’Heyneke Meyer, son entraîneur, Hans-Peter Wild, actionnaire principal du Stade Français, explique que la porte est grande ouverte pour certains indésirables.
Si le StadeFrançais dispose actuellement d'un effectif pléthorique, certains protégés d'Heyneke Meyer restent néanmoins sur la touche. C'est notamment le cas de JulesPlisson. Le demi d'ouverture de 27 ans ne semble plus être en odeur de sainteté au sein de son club formateur, lui qui n'a pas caché sa rancoeur ces derniers mois. Présent au micro de Canal+, en marge de la victoire du club de la capitale sur la pelouse du Racing92 ce dimanche (27-23), Hans-Peter Wild, propriétaire de la formation parisienne, prévient certains joueurs, tout en expliquant qu’il injectera de l’argent dans le club.
« S'ils ne sont pas contents, qu'ils aillent trouver une autre équipe »
« Certains joueurs ne jouent pas. Il y a de bonnes raisons à cela. S'ils ne sont pas contents, qu'ils aillent trouver une autre équipe. Il est inacceptable de se plaindre en public, à la presse. C'est un sport professionnel très onéreux et ils doivent se comporter de manière professionnelle, ils doivent apprendre cela. Le Stade français a toujours été un club où l'on parle beaucoup. Ceci doit cesser. Max (Guazzini) a fait un travail formidable, il a rempli le stade, mais à la fin c’est Thomas Savare qui a dû sauver le club. Celui-ci est resté six ans. Il a fait ce qu’il a pu mais il n’avait pas les fonds nécessaires. Maintenant, c’est mon tour et nous devons vraiment tout professionnaliser. Je suis prêt à remettre 100M€ sur cinq ans », déclare Hans-Peter Wild.